Budgétiser sans se compliquer la vie
Rédigé par : Lesley-Anne Scorgie, chroniqueuse
Source : The Toronto Star
Vous pouvez toujours maîtriser vos finances même si les mathématiques et les feuilles de calcul vous embêtent. Il s’agit simplement question de trouver et maintenir la méthode qui vous convient.
J’ai des étudiants qui établissent leur budget avec des dessins colorés pour prioriser leurs dépenses. Certains ont programmé des rappels vocaux quotidiens sur leur téléphone intelligent (un étudiant pratique même la méditation financière), alors que d’autres se posent le défi de ne pas dépenser plus qu’un certain montant au cours d’une journée ou bien effectuent le calcul par utilisation pour déterminer s’il vaut la peine de dépenser. D’autres préfèrent consigner sur papier leurs revenus et leurs dépenses, puis l’afficher sur le réfrigérateur avec un aimant.
Ce sont tous de véritables exemples de méthodes de gestion financière valables; c’est-à-dire que ces personnes dépensent selon leurs moyens et la majorité épargne pour leur avenir.
En tant formatrice et coach en finance avec 18 ans d’expérience, j’affirme que l’absence d’une méthode de gestion financière n’est pas une solution valable. Vos finances ne s’arrangeront pas toutes seules si vous ne faites rien. Cette mentalité peut s’avérer coûteuse et entraîne presque toujours des dettes et de l’anxiété, et non l’inverse.
Voici quelques autres méthodes de budgétisation qui pourraient vous faciliter la tâche.
Catégoriser vos dépenses
Créer un diagramme circulaire en attribuant une catégorie et une couleur pour chaque secteur. Les catégories essentielles à inclure sont le logement, la nourriture, les enfants et les animaux de compagnie, le transport, l’épargne, les placements, les abonnements et les adhésions, la santé et le bien-être, le remboursement de dettes et les loisirs.
Ensuite, indiquer les limites pour chaque secteur du diagramme circulaire. Si vous utilisez un outil de conception en ligne, les secteurs s’ajusteront pour vous montrer les montants proportionnels. Par exemple, vos dépenses liées au logement représenteront probablement au moins 40 % du diagramme.
J’aime bien ce diagramme parce qu’il nous permet de visualiser les catégories qui nous permettent une certaine souplesse, et celles où nous aurions avantage à serrer la vis. Par exemple, si vous consacrez trop de votre budget à la nourriture et pas assez à vos placements, vous pouvez modifier vos habitudes en conséquence.
Les étudiants qui ont recours à cette approche examinent leur diagramme quelques fois par semaine pour s’assurer que leurs dépenses ne dépassent pas leur budget établi.
Automatiser le tout
L’automatisation de vos obligations financières (factures, adhésions, primes d’assurance et cotisations au CELI) signifie que vous n’avez rien à faire, sauf vérifier que tout est en règle une fois par mois, ce qui prendra au plus 20 minutes.
Vous n’avez qu’à transférer votre budget dédié aux dépenses personnelles dans un compte (ou sur une carte) afin d’avoir accès à un montant fixe de fonds.
La règle des 60/20/20
Certaines personnes ont une très bonne mémoire et peuvent mentalement organiser leurs dépenses. Si c’est votre cas, vous devriez diviser votre revenu après impôt en trois catégories : dépenses essentielles (60 %), dépenses personnelles (20 %) et épargne/remboursement d’une dette (20 %).
Il y a tant de façons de catégoriser ses dépenses! Mon meilleur conseil, si vous utilisez cette méthode, est de ne pas vous compliquer la vie pour adhérer à ces pourcentages.
Si vous utilisez l’une de ces méthodes de budgétisation de rechange, assurez-vous d’ajouter un examen financier annuel avec un conseiller afin qu’il puisse calculer votre valeur nette pour s’assurer qu’elle augmente.
Cet article a été rédigé par Lesley-Anne Scorgie, chroniqueuse pour The Toronto Star et a été autorisé légalement sous licence par le réseau d’éditeurs Industry Dive. Pour toute question sur les droits de reproduction, veuillez écrire à legal@industrydive.com.