Investir sur le marché boursier : Guide du débutant
Rédigé par : Kevin L. Matthews Ii
Source : Fortune
En matière de finances personnelles, l’investissement peut être un concept des plus complexes. Il s’agit toutefois d’une pierre angulaire de l’indépendance financière et de la constitution du patrimoine. Même si la multitude d’acronymes et d’expressions consacrées peut en intimider certains – des REER aux RPDB, en passant par les cycles de marché haussiers et baissiers – le fait de comprendre les notions de base peut renforcer votre confiance et vous aider à vous lancer dans l’aventure des placements.
Commencer à investir
Globalement parlant, investir consiste à arrimer vos objectifs financiers aux placements qui vous aideront à atteindre ces objectifs. Il vous faudra entre autres comprendre votre tolérance au risque et la gérer dans le temps.
Une fois que vous avez établi ce que vous voulez, il ne reste plus qu’à vous lancer. Vous pouvez choisir d’investir de façon autonome ou d’obtenir les conseils professionnels d’un planificateur financier. Vous trouverez ci-dessous une analyse détaillée de chacune des grandes étapes qui vous aideront à commencer à investir.
1. Définir vos objectifs de placement
Avant de décider d’ouvrir un compte et de commencer à comparer vos options de placement, vous devez d’abord réfléchir à vos objectifs globaux. Cherchez-vous à investir à long terme, ou souhaitez-vous que votre portefeuille génère des revenus? En répondant à ces questions, vous réduirez le nombre d’options de placement qui s’offrent à vous et simplifierez le processus.
« Quel est votre objectif ultime pour cet argent? La retraite, une mise de fonds sur une maison d’ici cinq ans ou autre chose? » demande Lauren Niestradt, CFP, CFA et gestionnaire de portefeuille.
Comprendre vos objectifs et leur horizon temporel vous aidera à déterminer le degré de risque que vous êtes prêt à accepter et les instruments de placement à privilégier.
Si votre objectif, par exemple, est d’investir en vue de votre retraite, vous devriez choisir un instrument fiscalement avantageux comme un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) ou un régime de participation différée aux bénéfices (RPDB), si votre employeur en propose un. Il pourrait toutefois être préférable de ne pas tout placer dans un instrument qui ne vous donne pas accès à vos fonds avant une date précise sans payer des pénalités.
Il n’est en outre pas conseillé d’investir vos fonds d’urgence dans un compte de courtage, car vous n’aurez pas facilement accès à votre argent si vous en avez besoin rapidement. Sans compter que si vous avez besoin de cet argent lorsque le marché est en baisse, vous risquez de subir des pertes si vous êtes obligé de vendre à bas prix.
2. Sélectionner le ou les instruments de placement
Une fois vos objectifs définis, vous devez décider quels instruments de placement – parfois appelés comptes de placement – utiliser. Gardez à l’esprit que plusieurs instruments peuvent être agencés en vue d’atteindre un seul objectif.
Si vous souhaitez participer activement dans la constitution de votre portefeuille, un bon point de départ est l’ouverture d’un compte de courtage. Les comptes de courtage vous permettent d’acheter et de vendre des actions, des fonds communs de placement et des FNB. Ils offrent une grande souplesse, car il n’y a pas de limite ni de plafond quant au montant que vous pouvez investir. De plus, aucune règle ne dicte le moment où vous pouvez retirer les fonds. Toutefois, vous ne bénéficierez pas des avantages fiscaux qu’offrent les régimes de retraite.
Travailler avec un courtier traditionnel présente généralement l’avantage de pouvoir choisir parmi un plus grand nombre de types de comptes, comme les comptes d’épargne-retraite ou les comptes de garde pour les mineurs. De plus, si vous avez des questions, vous pouvez aussi communiquer avec un employé par téléphone et, dans certains cas, le rencontrer en personne.
Mais il existe des inconvénients : Certains courtiers traditionnels peuvent être un peu plus lents à intégrer de nouvelles fonctionnalités ou des options de placement spécialisées comme les cryptomonnaies. Par exemple, des sociétés de technologie financière comme Robinhood et M1 Finance ont proposé les fractions d’action aux investisseurs des années avant que les courtiers traditionnels ne le fassent.
Il existe d’autres types de comptes de courtage qui proposent le recours à un robot-conseiller, ce qui convient particulièrement à ceux dont les objectifs de placement sont clairs et simples. Le recours aux robots-conseillers comporte plusieurs avantages, dont des frais inférieurs à ceux qu’exigent les conseillers financiers humains et le rééquilibrage automatique.
Si vos objectifs financiers sont plus complexes et que vous préférez des options de placement plus personnalisées, un robot-conseiller n’est peut-être pas le meilleur choix.
Il importe de noter ce qui suit : Ouvrir un compte de courtage et y déposer de l’argent ne signifie pas que vous avez effectué un placement. Les nouveaux investisseurs commettent souvent l’erreur de penser qu’il suffit d’ouvrir un compte et d’y déposer de l’argent, mais l’étape finale consiste à effectuer un achat.
3. Calculer le montant que vous voulez investir
Lorsque vous décidez des comptes de placement que vous voulez ouvrir, vous devez également tenir compte du montant que vous allez investir dans chaque type de compte.
Le montant que vous placerez dans chaque compte sera déterminé en fonction de votre objectif de placement défini à la première étape, ainsi que par le temps dont vous disposez pour atteindre cet objectif. C’est ce qu’on appelle l’horizon de placement. Il peut également y avoir des limites quant au montant que vous pouvez investir dans certains comptes.
Vous devez déterminer le pourcentage de votre revenu que vous pouvez consacrer à la constitution de votre portefeuille. En matière de retraite, il est généralement recommandé d’investir 15 % de vos revenus chaque année. Toutefois, si vous avez commencé à investir plus tard dans votre carrière ou si vous souhaitez prendre une retraite anticipée, vous pouvez envisager d’investir un pourcentage plus élevé. N’oubliez pas que ce pourcentage de 15 % tient également compte des éventuelles cotisations versées par votre employeur. Autrement dit, vous pourriez cotiser à hauteur de 10 % de votre salaire et bénéficier d’une cotisation de 5 % de votre employeur, ce qui vous permettrait d’atteindre ce 15 %.
Si vous vivez d’un chèque de paie à l’autre, 15 % peut vous sembler un pourcentage beaucoup trop élevé. Pas de panique! Vous pouvez tout à fait commencer par un petit pourcentage, ne serait-ce que de 1 %. L’important est de commencer à investir pour que votre argent fructifie au fil du temps.
Planifiez la façon dont vous voulez investir votre argent. Une question qui revient souvent est celle de savoir s’il vaut mieux investir son argent en une seule fois ou au fur et à mesure, en plusieurs versements égaux (achats périodiques par sommes fixes). Les deux options comportent des avantages et des inconvénients.
« Si vos objectifs sont à moyen ou long terme, la méthode des achats périodiques par sommes fixes est une stratégie intéressante qui vous permet de vous assurer que vous investissez de façon constante en vue d’atteindre votre objectif. De plus, vous pouvez espérer bénéficier du fait que vos achats s’effectueront à des prix parfois plus élevés et parfois plus bas. On le répète souvent, il ne s’agit pas de tenter d’anticiper les mouvements du marché, mais de conserver ses placements sur le marché », indique Tara Falcone, CFA, CFP. Les achats périodiques par sommes fixes, aussi petits soient-ils, peuvent constituer une tactique de placement efficace.
Mais cette méthode comporte aussi des inconvénients : Puisque le passé montre que le marché progresse avec le temps, votre rendement sera probablement plus élevé si vous placez un montant unique dès le départ.
« Les données montrent qu’il vaut mieux investir les fonds en une seule fois que de faire des achats périodiques par sommes fixes. En investissant la totalité des fonds en une seule fois, votre répartition cible est immédiatement mise en place et, par conséquent, vous obtenez un rendement attendu plus élevé que si vous en conserviez une partie des fonds sous forme de liquidités », explique Lauren M. Niestradt, CFP, CFA et gestionnaire de portefeuille principale. Votre répartition cible correspond à la combinaison d’actions et d’obligations que vous devriez détenir en fonction de votre tolérance au risque et de votre horizon de placement.
Comme la plupart des gens n’ont pas de grosses sommes d’argent à placer sur le marché en une seule fois, les achats périodiques par sommes fixes sont souvent la solution par défaut. En matière de placements, il vaut mieux se lancer et ne pas perdre de temps plutôt que d’attendre le moment idéal (lorsque la conjoncture est favorable et que toutes les conditions sont réunies, etc.) qui n’arrivera probablement jamais.
Même si vous décidez d’investir un montant unique, il est malgré tout préférable de continuer à alimenter régulièrement vos placements. Votre portefeuille aura ainsi plus de chances de continuer à croître.
4. Mesurer votre tolérance au risque
La tolérance au risque décrit le degré de risque qu’un investisseur est prêt à prendre pour obtenir un rendement plus élevé. Votre tolérance au risque est l’un des facteurs les plus importants pour déterminer les actifs à inclure dans votre portefeuille.
« Avant de décider du niveau de risque qu’il souhaite pour son portefeuille, un investisseur doit d’abord évaluer son degré de tolérance au risque, ou à la volatilité », explique Lauren Niestradt. « L’investisseur est-il nerveux à l’idée d’investir lorsqu’il voit l’indice S&P 500 chuter de plus de 24 % comme cela a été le cas cette année? » ajoute-t-elle. Ces questions sont importantes, car certains actifs ont tendance à être plus volatils que d’autres.
Une façon d’évaluer votre tolérance au risque est de répondre à un questionnaire sur le sujet. Il s’agit généralement de quelques questions dont les réponses vous aideront à comprendre votre tolérance au risque. Une personne ayant une tolérance au risque plutôt faible devrait privilégier les obligations et les liquidités par rapport aux actions. En revanche, une personne ayant une plus grande tolérance au risque est susceptible de placer une plus grande partie de son portefeuille en actions.
Lorsque vous évaluez votre tolérance au risque, n’oubliez pas que ce concept est différent de votre capacité à assumer le risque. Votre tolérance au risque mesure votre volonté d’accepter un risque plus élevé en contrepartie d’un rendement plus élevé. Il s’agit avant tout d’une indication de la façon dont vous réagissez sur le plan émotionnel en cas de pertes et de volatilité. La capacité à assumer le risque, quant à elle, est définie comme le degré de risque que vous pouvez vous permettre de prendre.
Votre capacité à assumer le risque tient compte des facteurs qui influencent votre capacité financière à prendre des risques et comprend des éléments comme votre statut professionnel, vos responsabilités familiales et le temps dont vous disposez pour atteindre votre objectif. Comme ces autres priorités peuvent demander beaucoup de capitaux, votre capacité à prendre des risques doit tenir compte de ces paramètres.
5. Déterminer le type d’investisseur que vous voulez être
Il n’existe pas d’approche universelle en matière de placement. Le type d’investisseur que vous souhaitez être dépend directement de votre tolérance et de votre capacité à assumer le risque, car certaines stratégies peuvent nécessiter une approche plus dynamique. Cela dépend également de vos objectifs d’investissement et de votre horizon de placement. Il existe deux grandes catégories d’investisseurs : ceux qui investissent à court terme (qui pratiquent la « négociation ») et ceux qui investissent à long terme.
Dans le cas de l’investissement à court terme, la tentation est grande de vouloir remplacer son revenu courant par des revenus tirés de l’achat et de la vente de placements. L’inconvénient, c’est qu’il peut être à la fois difficile et risqué de réaliser des bénéfices de manière régulière, en raison de la rapidité à laquelle le marché évolue parfois et de l’impact que peuvent avoir les manchettes et les annonces inattendues sur un placement à court terme.
De plus, les gains réalisés sur un placement à court terme sont généralement imposés à un taux plus élevé par rapport aux placements à long terme. L’Internal Revenue Service aux États-Unis considère qu’un gain ou une perte est à court terme si l’actif a été acheté et vendu à l’intérieur d’une même année. Les gains et pertes en capital à long terme se produisent lorsque l’actif est détenu pendant plus d’un an.
Stratégies de placement à court terme
Il existe deux types de stratégies de placement à court terme :
La spéculation sur séance : Il s’agit d’un style de placement qui consiste à acheter puis à vendre un placement durant la même séance de bourse. La spéculation sur séance est reconnue pour être difficile, surtout pour les nouveaux investisseurs. Par le passé, ceux qui ont essayé cette approche n’ont généralement pas dégagé de résultats positifs.
La spéculation sur l’amplitude : Les investisseurs qui adoptent cette approche cherchent à acheter et à vendre un placement en quelques jours ou mois pour réaliser un profit. L’objectif est de tirer parti des mouvements significatifs de prix liés à des circonstances saisonnières ou à des tendances de négociation.
Stratégies de placement à long terme
Les placements à long terme, en revanche, comportent l’avantage du temps requis pour obtenir des intérêts composés et offrent une plus grande marge d’erreur en période de volatilité des marchés. Un des inconvénients des placements à long terme réside dans le fait qu’il peut être plus difficile de réaliser vos objectifs si vous avez attendu pour investir.
Il existe diverses stratégies de placement à long terme. Vous n’êtes pas obligé de n’en suivre qu’une seule, vous pouvez essayer plusieurs stratégies différentes.
Les placements indiciels : Cette méthode est peut-être la plus populaire parmi les investisseurs à long terme, en partie parce que les fonds indiciels ont été lancés dans les années 1970 et qu’ils sont demeurent prisés. Cette stratégie consiste à investir son argent dans des pans entiers du marché, comme l’indice S&P 500. Les investisseurs qui adoptent ce style ont tendance à prendre moins de risques que ceux qui achètent des titres individuels. Les fonds indiciels ont également tendance à exiger des frais peu élevés.
Les placements axés sur la valeur : Cette stratégie vise à repérer les titres qui sont considérés comme sous-évalués par le marché boursier. Warren Buffett est un ardent défenseur de cette philosophie de placement.
Les placements ESG : L’acronyme ESG renvoie aux facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance. Les facteurs environnementaux prennent en compte l’impact des pratiques d’une entreprise sur la nature. Les facteurs sociaux permettent de mesurer la façon dont les employés sont traités et d’évaluer la diversité parmi les dirigeants. Les facteurs de gouvernance permettent de voir comment l’entreprise est gérée et quelles sont les politiques qu’elle défend. Les investisseurs qui optent pour ce style de placement essaient de choisir des actions ou des fonds qui se distinguent dans leurs efforts en matière d’entreprises citoyennes.
Les placements axés sur les actions à dividendes : Les investisseurs en actions à dividendes achètent des placements dans le but de générer un flux de revenus réguliers. Les dividendes sont des versements réguliers (mais non garantis) effectués par les entreprises au profit des investisseurs, généralement sur une base trimestrielle. Dans certains cas, les placements axés sur les dividendes peuvent nécessiter un capital important pour générer un revenu limité.
6. Construire votre portefeuille
Une fois que vous avez déterminé vos objectifs, évalué votre tolérance au risque, décidé du montant que vous avez à investir et du type d’investisseur que vous voulez être, il est enfin temps de construire votre portefeuille. Construire un portefeuille consiste à sélectionner les actifs les plus appropriés pour vous aider à atteindre vos objectifs.
« Je recommande une approche de placement fondée sur vos objectifs, car cela permet de créer des “volets” distincts dans votre portefeuille en fonction de vos objectifs. Chaque volet a un montant cible, un horizon de placement et un niveau de tolérance au risque qui lui sont propres », explique Tara Falcone.
Cette approche de la construction de portefeuille vous permet de considérer vos placements à la lumière de ce que vous essayez de réaliser, ce qui peut être une bonne motivation pour continuer. La première étape consiste à choisir le bon type de compte pour l’objectif que vous cherchez à atteindre.
« Décidez dans quel type de compte vous devriez investir, s’il s’agit d’un compte de courtage, d’un régime d’épargne-retraite individuel ou d’un autre type d’instrument. Il existe des limites quant au montant que vous pouvez placer dans les régimes d’épargne-retraite au cours d’une année d’imposition donnée, de sorte que vous devrez peut-être ouvrir plus d’un type de compte », explique Lauren M. Niestradt. Avec le bon instrument ou les bons volets, vous pouvez alors commencer à sélectionner vos placements.
Voici une liste de placements courants à inclure dans votre portefeuille :
- Actions : Il s’agit d’un actif représentant un droit de propriété dans une entreprise individuelle. Si l’entreprise se porte bien, sa valeur a tendance à augmenter, mais l’inverse se produit si l’entreprise est en difficulté.
- Obligations : Il s’agit de prêts consentis à une société ou à un gouvernement et assortis d’une promesse de remboursement et de versements d’intérêts. Les obligations peuvent procurer un flux de revenu régulier, mais n’offrent habituellement pas des rendements aussi élevés que ceux du marché boursier.
- Fonds communs de placement : Ces actifs sont des placements conçus pour mettre en commun les capitaux de leurs actionnaires afin d’investir dans un ensemble d’actions ou d’obligations. Les investisseurs peuvent ainsi posséder de larges pans du marché au moyen d’un seul fonds plutôt que d’essayer de les acheter un par un. Les fonds communs de placement peuvent être gérés de manière active ou passive. Les fonds actifs sont gérés par une équipe de gestionnaires de fonds, tandis que les fonds passifs suivent simplement un indice comme le S&P 500.
- FNB : Les fonds négociés en bourse sont très semblables aux fonds communs de placement et offrent les mêmes avantages, mais ils sont généralement assortis de frais moins élevés et d’occasions de négociation plus nombreuses.
7. Surveiller et rééquilibrer votre portefeuille au fil du temps
Une fois que vous avez sélectionné vos placements, vous devrez surveiller et rééquilibrer votre portefeuille plusieurs fois par année, en raison des fluctuations du marché et de leur incidence sur les placements choisis au départ.
Par exemple, si vous optez pour un portefeuille composé de 70 % d’actions et de 30 % d’obligations, il est possible qu’à terme, votre portefeuille affiche une répartition de 80 % d’actions et de seulement 20 % d’obligations si le marché boursier a progressé plus rapidement que le marché obligataire. C’est ce qu’on appelle la dérive du portefeuille. Si elle n’est pas contrôlée, elle peut vous faire prendre plus de risques que prévu et avoir un impact sur vos rendements.
Le rééquilibrage est le processus de réaffectation de vos fonds selon votre répartition cible. En règle générale, il convient de procéder à un rééquilibrage chaque fois que votre portefeuille s’écarte de plus de 5 % de sa répartition initiale. L’un des avantages des robots-conseillers est que ce processus de rééquilibrage est effectué automatiquement pour vous.
Vous devez également faire preuve de prudence lorsque vous examinez vos placements après une forte baisse du marché. Cette situation peut conduire les investisseurs à prendre des décisions irréfléchies et à vendre leurs actifs lorsque le marché boursier connaît une mauvaise semaine, un mauvais mois ou une mauvaise année. Ces investisseurs risquent alors de perdre de l’argent par rapport à leur investissement initial et de rater l’occasion d’acheter des actions à un moment où elles sont essentiellement bon marché.
Autres aspects importants à savoir lorsque l’on commence à faire des placements
Le processus de placement n’a pas besoin d’être complexe. Une bonne pratique consiste à éviter de prendre des décisions fondées sur la spéculation, la panique ou la peur, car ces sentiments peuvent souvent entraîner des pertes importantes et un risque plus élevé. Pour les nouveaux investisseurs, il est important de prendre son temps et de faire preuve de constance.
« Je recommanderais de rechercher des FNB à bas prix et très diversifiés, car c’est le moyen le plus facile de commencer à construire son portefeuille », explique Lauren Niestradt. En cas de doute, voyez vos objectifs comme une véritable étoile polaire qui vous servira de guide pour ne pas vous laisser envahir par les émotions et garder votre portefeuille sur la bonne voie. N’oubliez pas qu’investir est un processus qui évolue au fil du temps et non pas du jour au lendemain.
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Cet article a été rédigé par Kevin L. Matthews Ii de Fortune et sa publication a été autorisée légalement sous licence par le biais de Content Marketplace d’Industry Dive. Pour toute question sur les droits de reproduction, veuillez écrire à legal@industrydive.com.