Réponses aux questions financières les plus fréquentes

Lorsqu’il est question de faire fructifier son patrimoine et d’améliorer sa situation fiancière, il y a toujours beaucoup à apprendre. Bien qu’une grande quantité d’information est disponible en ligne, obtenir des conseils fiables peut représenter du travail. Pour vous simplifier la tâche, nous répondons à certaines des questions financières les plus fréquemment posées cette année. 

 

« Quelle cote de crédit minimum doit-on avoir pour acheter une maison? »

Deux choses rendent l’achat d’une habitation plus envisageable : une mise de fonds adéquate et une solide cote de crédit. Cette dernière est essentielle, car elle peut vous aider à réduire le taux d’intérêt de votre prêt hypothécaire et influencer le type de prêt hypothécaire auquel vous êtes admissible, ce qui peut vous faire économiser beaucoup au fil du temps.

Même si les prêteurs ont des exigences différentes en matière de cote de crédit, la plupart exigent une cote entre 620 et 680 pour accorder un prêt hypothécaire conventionnel. Si vous avez une mise de fonds et une cote de crédit suffisamment élevées, vous pourriez ne pas devoir souscrire une assurance hypothécaire. Apprenez-en davantage sur ce qui affecte votre cote de crédit, les façons de l’améliorer et ce qui est considéré comme une cote élevée.

 

Quelle est la différence entre un REER et un CELI?

Les régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER) et les comptes d’épargne libre d’impôt (CELI) sont des comptes de placement destinés à aider les Canadiens à épargner pour atteindre leurs objectifs financiers.

La première grande différence concerne les droits de cotisation pour chaque compte. Les droits de cotisation à un REER sont basés sur votre revenu – vous pouvez cotiser jusqu’à 18 % de votre revenu annuel jusqu’à concurrence d’un montant maximal, qui augmente un peu chaque année. Le plafond de cotisation annuel au CELI est le même pour tout le monde chaque année. Le plafond est indexé sur l’inflation et peut ou non augmenter d’une année à l’autre. 

Les cotisations à un REER sont versées en dollars avant impôt, ce qui signifie qu’elles peuvent réduire votre revenu imposable pour l’année au cours de laquelle elles ont été effectuées. Cela peut donc entraîner un remboursement d’impôt. En revanche, les cotisations à un CELI sont effectuées en dollars après impôt. Cela signifie que vous devez payer l’impôt sur vos revenus avant de pouvoir cotiser au compte, et qu’aucun crédit d’impôt n’est disponible.

Les retraits d’un REER sont considérés comme un revenu imposable pour l’année du retrait. Toutefois, les retraits d’un CELI n’ont aucune incidence fiscale. Il est important de noter que les retraits effectués d’un CELI seront ajoutés à vos droits de cotisation à un CELI seulement le 1er janvier de l’année suivante. En ce qui concerne le REER, les retraits sont ajoutés à vos droits de cotisation après le 1er mars.

 

Quelle sont les limites de cotisation au CELI, au CELIAPP et au REER?

Les limites de cotisation pour les comptes enregistrés varient non seulement selon le type de compte, mais aussi d’une année à l’autre. Les droits de cotisation au CELI commencent à s’accumuler l’année où vous atteignez l’âge de 18 ans. Pour 2024, vous pouvez cotiser jusqu’à 7 000 $, mais si vous n’avez pas encore cotisé à un CELI depuis son lancement en 2009, vous pourriez cotiser jusqu’à 95 000 $ cette année.

Le compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP) fonctionne un peu différemment. Comme son nom l’indique, seuls les nouveaux acheteurs de propriétés, conformément aux règles énoncées par l’Agence du revenu du Canada, peuvent ouvrir ce compte. Le plafond de cotisation annuel au CELI est de 8 000 $, jusqu’à concurrence de 40 000 $ à vie. Il faut préciser qu’un compte doit être ouvert pour que les droits de cotisation annuels commencent à s’accumuler. Il est donc dans l’intérêt de tous d’ouvrir un compte!

Les droits de cotisation à un REER sont calculés selon une formule fondée sur votre revenu. Au cours d’une année donnée, vos droits de cotisation correspondent à 18 % de votre revenu déclaré de l’année précédente, le maximum annuel des droits de cotisation étant fixé à 31 560 $ en 2024.1

 

Que sont les intérêts composés?

Les intérêts composés, ce sont les intérêts que vous gagnez sur vos intérêts et peuvent aider à faire fructifier votre argent de façon exponentielle au fil du temps. En termes simples, vous gagnez non seulement des intérêts sur votre placement initial, mais aussi sur tous les intérêts supplémentaires gagnés à mesure qu’ils s’accumulent.

Il existe un certain nombre d’analogies qui peuvent aider à mieux comprendre ce que cela signifie pour votre argent, mais la plus simple est celle du chêne. Vous plantez un jeune arbre (investissement initial), qui devient plus grand et plus robuste à mesure qu’il grandit (intérêts). Le tronc de l’arbre se divise en branches, qui se divisent ensuite en plus petites branches sur lesquelles poussent des feuilles (intérêt composé). L’arbre continue de croître et de multiplier ses branches et feuilles, tout comme votre investissement. Apprenez-en davantage sur le pouvoir de la croissance composée.

 

Qu’est-ce que l’inflation?

L’inflation reflète essentiellement la hausse du coût de la vie – pour des choses comme les aliments, l’essence et d’autres biens et services – au fil du temps. Au Canada, l’inflation peut être mesurée à l’aide de l’indice des prix à la consommation (IPC) qui mesure la variation moyenne au fil du temps des prix payés par les consommateurs pour un panier de biens et de services. Une certaine inflation est saine pour une économie, mais si elle devient trop élevée, elle peut rendre le coût de la vie inabordable et éroder la valeur de votre épargne, puisque votre pouvoir d’achat diminuera. La Banque du Canada (la banque centrale du Canada chargée de maîtriser l’inflation) vise à maintenir un taux d’inflation annuel de 2 %.

 

« Devrais-je épargner ou investir? »

La réponse courte : oui. Pour atteindre vos objectifs, vous devez faire les deux, mais la principale différence est le niveau de risque. En règle générale, épargner consiste à mettre de l’argent de côté afin de pouvoir y accéder rapidement pour couvrir une dépense inattendue ou pour concrétiser un objectif à court terme. Par conséquent, vous ne pouvez généralement pas vous permettre de prendre de risques avec cet argent, bien que certains placements ayant un potentiel de rendement plus faible comportent moins de risque.

Investir peut permettre d’obtenir des rendements plus élevés, mais comporte aussi le risque de perdre de l’argent. Lorsque vous épargnez pour atteindre un objectif à long terme, comme la retraite, le potentiel de rendements à long terme supérieurs qu’offre un portefeuille diversifié pourrait compenser les pertes que vous pourriez subir à court terme. Découvrez comment vous pourriez accroître votre patrimoine en conservant vos placements.

 

D’autres questions?

La gestion des finances personnelles ne s’effectue pas de façon ponctuelle – il s’agit d’un processus continu. Pour obtenir d’autres conseils qui vous aideront à tirer le meilleur parti de votre argent, abonnez-vous à l’infolettre En avant de Fidelity. Si vous avez des questions plus complexes ou propres à votre situation, adressez-vous à votre conseiller en placements.