Trouver de la joie dans l’épargne-études
L’épargne a quelque chose de fastidieux, mais quand vient le temps de payer les droits de scolarité, votre REEE devrait être une source d’allégresse.
Entre les mensualités pour la voiture, le service de garde et peut-être une nouvelle maison, vous jonglez avec une foule d’obligations financières. Investir dans un régime enregistré d’épargne-études (REEE) n’apporte pas la même joie qu’une escapade de fin de semaine. C’est parfois même déprimant. Pourtant, il est très avantageux d’épargner pour vos enfants, et ce, le plus tôt possible.
Cadeau du gouvernement
Le gouvernement fédéral encourage l’épargne-études en versant la Subvention canadienne à l’épargne-études (SCEE), qui bonifie votre cotisation de 20 %. Vous pouvez obtenir jusqu’à 500 $ par année, et le plafond à vie pour un REEE est de 7 200 $. À cela s’ajoutent les revenus de placement tirés de ces montants. De plus, les familles à faible revenu peuvent être admissibles au Bon d’études canadien (BEC), susceptible de représenter un versement supplémentaire de 500 $ pour la première année d’admissibilité, puis de 100 $ par année (tant que l’enfant est admissible), la limite cumulative maximale étant de 2 000 $. Le montant de la cotisation est calculé en fonction du revenu familial et du nombre d’enfants. Informez-vous auprès de votre gouvernement provincial; vous avez peut-être droit à des subventions au niveau provincial.
Plus d’argent
Le prélèvement automatique de vos cotisations REEE facilite les choses, mais ne laissez pas vos placements sur le pilote automatique. Les conseillers financiers sont formés pour maximiser vos placements et vous montrer comment faire fructifier votre REEE tout au long de sa durée de vie, que vous l’ayez établi alors que votre enfant était bébé ou déjà à l’école secondaire. Informez-vous sur les fonds communs de placement en actions, qui investissent sur les marchés boursiers et offrent un potentiel de croissance supplémentaire à long terme. Toutefois, si votre étudiant a atteint l’adolescence, il se peut que votre conseiller financier recommande de vous en tenir à des placements plus sûrs, comme les fonds communs de placement à revenu fixe.
Encore plus d’argent
Si vous recevez une prime ou une rentrée d’argent, ou si votre tante vous donne de l’argent pour l’anniversaire des enfants, augmentez le montant de vos cotisations REEE ou versez un montant unique au lieu d’acheter une nouvelle babiole. Si vous ne recevez pas encore de subventions, cet argent peut vous aider à accéder aux prestations auxquelles vous avez droit. (À ce propos, seulement la moitié des Canadiens profitent de la SCEE.) Le plus grand cadeau que vous puissiez faire à votre futur peintre, professeure ou pâtissier, c’est l’aider à financer ses études.
Vous avez de l’argent
On entend beaucoup parler de l’importance de maximiser les cotisations REEE et d’atteindre le plafond cumulatif de 50 000 $. Pour de nombreux Canadiens, ce montant d’épargne est hors d’atteinte. Cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas dynamiser un REEE. Gérez votre argent avec soin. Le versement d’un montant régulier, même modeste, que vous auriez pu consacrer à des dépenses accessoires (par opposition aux dépenses essentielles) peut avoir une incidence sur l’avenir de votre enfant.