Comme la terminologie sur la cryptomonnaie n’est pas toujours évidente, voici un glossaire des termes les plus couramment utilisés en la matière.
A
Actifs numériques
Expression que nous privilégions pour décrire cette nouvelle catégorie d’actifs. Plusieurs autres expressions ont cours dans ce marché en pleine évolution, notamment « cryptomonnaie », « cryptoactif », « monnaie virtuelle » ou « jeton crypto ».
Adresse
Une adresse correspond à une « instruction de paiement » d’un actif numérique. Lorsque le bénéficiaire reçoit un paiement, il transmet au payeur (débiteur) une adresse à laquelle ce dernier doit envoyer les fonds. Un « portefeuille » est un ensemble d’adresses.
Arbre de Merkle
Un arbre de Merkle est une structure de données binaires dans laquelle les données d’un ensemble sont condensées et sécurisées de manière à être inaltérables. Son fonctionnement consiste à réduire cet ensemble par le hachage successif des paires de données (nœuds terminaux) jusqu’à obtention d’une paire unique (les transactions sont regroupées par groupe de deux et soumise à un hachage; les paires obtenues sont ensuite soumises au même procédé jusqu’au dernier hachage). Le dernier hachage est appelé racine de Merkle et constitue le code compact de l’ensemble du bloc de données. La plupart des actifs numériques utilisent l’arbre de Merkle pour assurer l’intégrité des transactions contenues dans un bloc. Une des caractéristiques de l’arbre de Merkle est la liste de hachage qui indique dans quelle branche de l’arbre se trouve une transaction. C’est l’outil de base du mécanisme de vérification de paiement simplifiée (SPV) proposé par Satoshi Nakamoto.
Attaque par majorité
Dans l’article fondateur du Bitcoin, Satoshi Nakamoto a calculé la probabilité que les transactions puissent être annulées. Selon les probabilités statistiques, l’annulation de transactions serait impossible tant qu’aucune entité ne dispose de plus de 51 % du taux de hachage et que tous respectent la règle de base d’avoir six confirmations avant de considérer qu’une transaction est terminée, ainsi que le concept d’attaque par majorité. Si une entité possède un taux de hachage de 51 % ou plus, elle peut arbitrairement censurer des transactions ou entraver le processus, bien qu’elle ne puisse pas directement voler des fonds. Cette entité ne pourrait voler des fonds que si une contrepartie applique la règle des six confirmations, si l’attaquant a un taux de hachage de 51 % et s’il crée une double dépense.
B
Bitcoin/bitcoin
Le réseau Bitcoin (avec B majuscule), créé en 2009, a instauré le premier actif numérique décentralisé au monde. Le Bitcoin emploie la technologie de la chaîne de blocs pour créer un actif numérique entièrement décentralisé et géré par un vaste réseau d’ordinateurs au lieu d’une entité unique. Le réseau Bitcoin produit des jetons virtuels appelés « bitcoins » (avec un b minuscule). Dans ce sens, le mot bitcoin prend la minuscule, comme dans le cas de « dollar » ou « cent ». Le bitcoin peut servir de réserve de valeur ou comme moyen de transférer de la valeur. Les actifs numériques sont de nature spéculative et comportent des risques, mais la longévité et l’utilisation des réseaux Bitcoin et Ethereum, et de leur monnaie, les ont hissés au premier plan pour l’offre de services connexes, dont ceux de dépositaires ou d’exécution.
Bloc
Un bloc est un groupe de mises à jour apportées au registre de la chaîne de blocs. Dans le cas du réseau Bitcoin, par exemple, un bloc est comme une caisse virtuelle qui contient les transactions de bitcoins. Étant donné que la capacité de données d’un bloc est limitée, il ne peut contenir qu’un certain nombre de transactions et l’information qui y correspond. Ces blocs sont envoyés à des nœuds Bitcoin qui valident toutes les transactions qu’ils comprennent et inscrivent les mises à jour dans le grand livre du réseau. La validation des transactions est la tâche des mineurs de bitcoins, qui doivent également résoudre une équation mathématique complexe afin de relier cryptographiquement ce bloc aux précédents. Lorsque la création du nouveau bloc est annoncée aux autres nœuds et mineurs, le bloc est ajouté à la série de blocs qui composent la chaîne. La chaîne de blocs entière est un registre, qui peut être publiquement consulté, où sont consignées absolument toutes les transactions concernant cet actif numérique.
Bloc genèse
Premier bloc d’une chaîne de blocs. Étant donné qu’il est le premier élément d’une chaîne, le bloc genèse de contient pas de référence qui le lie à un bloc précédent, mais tous les blocs subséquents contiendront un tel lien.
C
Capitalisation boursière
Notion provenant du marché des actions, la « capitalisation boursière » est établie en multipliant le nombre total de parts d’un actif en circulation par le dernier cours de l’action disponible. Elle s’est étendue aux actifs numériques, et elle se calcule en multipliant l’offre totale de jetons par la valeur marchande courante de l’unité. Certains préfèrent l’expression « valeur implicite du réseau », puisque les unités sont des actifs numériques dans un réseau décentralisé et non des actions d’une société.
Chaîne de blocs
La chaîne de blocs est la technologie sous-jacente utilisée par le bitcoin et la plupart des autres actifs numériques pour consigner et valider les transactions. C’est une liste chaînée de transactions destinée à mettre à jour un grand livre numérique virtuel et public. Une chaîne de blocs consiste en une série de transactions regroupées en blocs. Ces blocs sont cryptographiquement reliés entre eux par l’opération de minage, constituant ainsi une longue chaîne.
Clés
Les clés sont de longs codes numériques nécessaires pour effectuer des transactions en actifs numériques; elles sont généralement chiffrées sous forme de chaîne hexadécimale ou alphanumérique. La cryptographie à clé asymétrique procure une solide protection et crée deux clés différentes; une clé publique qui est partagée pour chiffrer un message, et une clé privée, confidentielle, qui permet de déchiffrer ou d’ouvrir un message. Dans le cas de Bitcoin, au lieu du chiffrement, la clé asymétrique permet de créer une signature numérique que tout le monde peut valider. Il existe deux types de clés : publique et privée.
Clé privée
Dans la cryptographie asymétrique, une clé privée est un code confidentiel connu d’une seule personne ou entité. Elle permet d’intégrer à des données une signature numérique dont l’authenticité peut être validée par une clé publique.
Clé publique
Dans la cryptographie asymétrique, une clé publique est un code qui peut être publiquement partagé, généré au moyen d’une clé privée; la clé publique est transmise entre contreparties par le biais d’adresses, produites par le hachage de clés publiques. La clé publique est utilisée en conjonction avec la signature numérique pour valider qu’un transfert de bitcoins vers une nouvelle adresse ou entité a bel et bien été autorisé par le propriétaire de ces bitcoins.
Code QR
Un code QR (quick response) est parfois utilisé au lieu d’une longue suite de caractères alphanumériques identifiant une adresse Bitcoin, comme : 16r61N8tB03FTQGwZCRXLLygNqVL8MEsrR. Par commodité, les portefeuilles offrent la possibilité de convertir une adresse Bitcoin en code QR afin d’envoyer ou de recevoir des jetons, ou de les échanger directement entre deux téléphones intelligents, par exemple.
Coopérative de minage
Étant donné qu’ils n’ont pas la certitude de gagner la prime de minage, il est fréquent que les mineurs se regroupent. Dans une coopérative de minage, un nœud valide les transactions et transmet le bloc candidat à d’autres mineurs. Il est convenu que si un mineur de la coopérative gagne une prime il la partage avec les autres membres, ce qui réduit ainsi l’inconstance des revenus de chacun d’eux.
Cryptomonnaie
Les cryptomonnaies, également appelées actifs numériques ou monnaies numériques, sont émises et transigées électroniquement. En comparaison, le dollar américain et toute monnaie émise par un État, ont à la fois une forme matérielle et une forme électronique. Le bitcoin est une cryptomonnaie largement connue. La plupart des autres cryptomonnaies sont qualifiées de cryptomonnaie alternative ou « altcoins ».
D
Dépositaire ou garde
Service assuré par une institution financière, ou une autre entité, qui consiste à conserver un bien pour le compte d’un client.
E
Embranchement convergent (soft fork)
Un embranchement convergent peut se décrire comme une mise à jour logicielle rétrocompatible de la chaîne de blocs d’un actif numérique. L’embranchement convergent peut raffiner les règles de gouvernance et les fonctions de la chaîne de blocs d’un actif numérique, mais contrairement à l’embranchement divergent, il est compatible avec la chaîne de blocs précédente. Autrement dit, l’embranchement convergent n’entraîne pas la scission de la chaîne de blocs en deux actifs numériques. L’implantation d’un embranchement convergent exige que les mineurs signalent qu’ils sont prêts, selon des critères précis, à mettre en œuvre les nouvelles règles. Le passage à l’embranchement convergent est à la discrétion de chaque utilisateur du système, et il n’est pas nécessaire de faire immédiatement une mise à niveau, sauf pour ceux qui désirent profiter des nouvelles caractéristiques.
Embranchement divergent (hard fork)
Un embranchement divergent est une scission rétro-incompatible de la chaîne de blocs d’un actif numérique, qui résulte en deux actifs numériques distincts. La création du nouvel actif numérique reproduit le code et les données de l’actif numérique d’origine, en y ajoutant des modifications rétro-incompatibles. Lorsqu’un embranchement divergent se produit, les deux actifs numériques qui en résultent sont non interchangeables mais ils partagent certaines transactions et entrées du grand livre. Deux principales raisons peuvent entraîner un embranchement divergent. La première peut découler d’opinions incompatibles des membres du réseau d’un actif numérique au sujet de son développement futur. La seconde tient à des bogues imprévus ou à des interventions délibérées pour corriger des problèmes de système critiques. En cas d’embranchement divergent, l’appui des développeurs et des mineurs est crucial pour déterminer si l’actif numérique connaîtra une hausse ou une baisse de sa valeur et de sa pertinence. Des lacunes dans l’implantation d’un embranchement divergent risquent d’entraîner l’instabilité du réseau de l’actif numérique, car certaines transactions pourraient être valides sur les deux réseaux.
Ether
L’ether est la cryptomonnaie créée dans le réseau Ethereum, qui est un actif numérique négociable, à l’instar du bitcoin. À la différence du bitcoin, cependant, le but premier de l’ether n’est pas d’être une réserve de valeur ou un mode de paiement, mais plutôt d’instaurer une infrastructure pour créer des contrats intelligents et rémunérer leur exécution.
Ethereum
Plateforme informatique décentralisée, reposant sur une chaîne de blocs, qui permet aux développeurs de créer et de mettre en œuvre des applications décentralisées, dont des contrats intelligents. Dans la chaîne de blocs Ethereum, le travail des ordinateurs de minage est rémunéré en ethers, l’actif numérique à la base du réseau Ethereum.
F
Frais de transaction
Les frais de transaction sont le montant en cryptomonnaie rattaché à une transaction afin d’inciter les mineurs à traiter les transactions des usagers. Dans le cas du bitcoin, les frais de transaction ne sont ni obligatoires ni prévus dans le code. Les usagers peuvent décider du montant à payer pour que leurs transactions soient traitées. Ceci explique pourquoi les frais de transaction moyens augmentent quand le réseau est congestionné, car les usagers cherchent à inciter les mineurs à traiter leurs transactions en priorité. Selon la même logique, quand le réseau est peu achalandé, les frais de transaction diminuent.
H
Hachage ou fonction de hachage cryptographique
Le hachage est une opération de mappage de données de taille variable appliquée à un nouveau groupe de données de manière à ce que l’inversion de l’opération soit absolument impossible. Les fonctions de hachage cryptographique exigent que des propriétés précises soit considérées sécurisées, et la fonction de hachage peut être différente d’un actif numérique à l’autre. Le bitcoin, par exemple, utilise l’algorithme de hachage SHA-256.
Hauteur de bloc
Nombre correspondant à la quantité de blocs produits à l'échelle mondiale à l’heure actuelle. Le tout premier bloc d’une chaîne de blocs (appelé le « bloc genèse ») a une hauteur de zéro puisque c’est le bloc de départ de la chaîne. Le cinquième bloc ajouté à la chaîne aura une hauteur de quatre, puisque quatre blocs le précèdent.
HODL
HODL, qui n’était au départ, en 2013, qu’une faute de frappe sur un forum Bitcoin, est devenu le cri de ralliement privilégié des mineurs de bitcoins de longue date. Il exprime la conviction que conserver un actif numérique assure une meilleure valeur à long terme que sa négociation active.
I
Investisseurs institutionnels
Par investisseurs institutionnels, on entend, entre autres, les fonds de couverture, les caisses de retraite et les fonds de dotation, les fonds communs de placement et les bureaux de gestion de patrimoine familial.
M
Masse totale de jetons en circulation
Il s’agit du nombre total d’unités en circulation d’un actif numérique donné.
mBTC
Le bitcoin peut être fractionné en très petites parts, jusqu’à la huitième décimale; autrement dit, un bitcoin peut être subdivisé en 100 000 000 unités (satoshis). Le mBTC est un millième de bitcoin, ou 0,001 BTC. On l’appelle également « millibitcoin » ou « millibit ».
Monnaie fiduciaire
Une monnaie fiduciaire est émise par un gouvernement; ce terme s’applique en particulier à la forme matérielle de cette monnaie, comme les billets en dollars américains, par exemple. Le yen japonais et l’euro de la zone euro sont également des monnaies fiduciaires, entre autres.
N
Nœud
Le nœud est un logiciel qui s’exécute sur un ordinateur connecté à Internet, avec la fonction de valider des transactions et de faire office de portefeuille d’actifs numériques du réseau qu’il dessert. Dans le cas du Bitcoin, un nœud complet télécharge la chaîne de blocs dans sa totalité, valide chaque transaction selon les règles établies par le réseau, et transmet les transactions et les blocs aux autres nœuds.
Nœud léger
Un nœud léger est un portefeuille qui ne télécharge et ne valide pas la totalité de la chaîne de blocs. Il se limite généralement à la fonction de portefeuille (en particulier sur un appareil mobile) et fait appel à un serveur pour les transactions. Pour s’assurer que les actifs sont totalement sécurisés, un nœud complet est généralement nécessaire. À l’origine, Satoshi Nakamoto avait proposé un mécanisme de nœud léger appelé « vérification de paiement simplifiée » ou SPV (Simple Payment Verification).
O
Offre totale de jetons
Il s’agit du nombre total de jetons d’un actif numérique donné qui ont été créés, mais il est possible qu’ils ne soient pas tous en circulation. Il peut également s’agir du nombre total de jetons qui seront jamais créés, comme 21 millions dans le cas.
P
Paire de clés
Une paire de clés comprend une clé publique et une clé privée utilisée dans la cryptographie à clé publique (ou asymétrique), où une clé est destinée au chiffrement et l’autre au déchiffrement. Dans le cas du Bitcoin, la clé publique fait partie des renseignements sur une transaction, inscrits dans une adresse, sur le même principe qu’un numéro de compte ou des instructions en vue d’un virement; quant à la clé privée, que seul le propriétaire des fonds connaît, elle sert à autoriser la transaction pour envoyer ces fonds.
Plateforme de négociation
Une plateforme de négociation est un site informatique qui permet aux acheteurs et aux vendeurs de négocier divers actifs numériques en échange de monnaie fiduciaire ou de cryptomonnaie. Selon les plateformes de négociation, il est possible de transiger des bitcoins contre de la monnaie fiduciaire, ou d’effectuer des transactions entre différents actifs numériques.
Portefeuille
Un portefeuille numérique est un logiciel qui gère des clés et des adresses. Un portefeuille comprend un ensemble d’adresses. Si le portefeuille comprend les clés privées de ces adresses, il est en mesure d’envoyer des transactions. S’il ne détient pas les clés privées de ces adresses, ce portefeuille est appelé « spectateur » (watch-only), comme ceux que les auditeurs utilisent.
Preuve de travail
La preuve de travail est un mécanisme utilisé par Bitcoin pour créer un coût de production de l’unité de compte et assurer l’immuabilité du grand livre en répartissant la responsabilité de sa fiabilité. Étant donné que chaque mise à jour du registre implique d’importants coûts de preuve de travail, ce coût rend prohibitif toute falsification (réécriture).
Prime de minage
Le premier mineur qui trouve la solution à l’énigme cryptographique de preuve de travail correspondant à un bloc reçoit une rémunération sous forme de nouveaux jetons. Dans le cas du bitcoin, la prime de minage est réduite de moitié tous les quatre ans afin de contrôler le rythme d’émission des nouveaux jetons.
R
Rareté
Le nombre de jetons de toutes les cryptomonnaies est astreint à une limite contrôlée par algorithme. Cet aspect les distingue des marchandises et des monnaies traditionnelles, car il est toujours possible de créer de nouvelles marchandises (extraction d’or, par exemple) ou davantage de monnaie fiduciaire (en imprimant de nouveaux billets). Par conséquent, la rareté du Bitcoin prend une forme différente – et plus éloquente – que celle des actifs traditionnellement rares.
Réduction de moitié de la prime de minage
Le travail des mineurs d’actifs numériques, qui contribue au traitement et à la validation des transactions, est rémunéré, ou récompensé. Dans le cas du bitcoin, le montant de la prime gagnée pour avoir réussi à miner un bloc est réduit de moitié tous les quatre ans. Le but de cette réduction est d’exercer un contrôle sur la mise en circulation de nouveaux jetons bitcoin. Il s’agit d’un mécanisme technique établi par le créateur du système afin d’y intégrer la politique monétaire du système Bitcoin.
Réseau de pair à pair
Un réseau de pair à pair est créé lorsqu’au moins deux ordinateurs sont connectés entre eux par Internet en vue du partage de fichiers et de la répartition du travail, sans intervention d’un serveur central. Les protocoles de partage de fichiers comme BitTorrent, le réseau anonymisant « The Invisible Internet Project (I2P) » et les protocoles d’actifs numériques dont Bitcoin et Ethereum, entre autres, sont des réseaux de pair à pair.
Réserve de valeur
L’argent est principalement une réserve de valeur, mais aussi un moyen d’échange et une unité de compte. On considère qu’un actif est une bonne réserve de valeur si son pouvoir d’achat ne se dégrade pas au fil du temps.
S
Satoshi
Le satoshi est actuellement la plus petite coupure de bitcoin. Le bitcoin peut être fractionné en cent millions d’unités : cette unité est le satoshi. Autrement dit, un satoshi = 0,00000001 BTC.
Satoshi Nakamoto
Le concept du bitcoin a été présenté au public dans un article intitulé « Bitcoin : Peer-to-Peer Electronic Cash System », signé par Satoshi Nakamoto, une personne ou un groupe dont l’identité est inconnue. « Nakamoto » a communiqué avec des développeurs sous ce pseudonyme, mais n’a jamais reconnu publiquement être l’inventeur du Bitcoin.
Signature de cercle
La signature de cercle est une forme de signature numérique cryptographique. Dans une transaction de pair à pair, comme c’est le cas pour les cryptomonnaies, la signature de cercle permet à un individu qui fait partie d’un groupe de signer la transaction sans divulguer l’identité de celui qui signe.
Signature numérique
Une signature numérique est un procédé qui emploie la cryptographie à clé publique pour créer une preuve infalsifiable qu’une transaction est autorisée par le propriétaire des jetons. Le procédé le plus couramment utilisé dans le cas des actifs numériques est l’algorithme de signature numérique à courbe elliptique, bien qu’il en existe de nombreux autres, notamment le protocole d'authentification de Schnorrs ou la signature de Boneh-Lynn-Shacham (BLS), dont l’usage est de plus en plus répandu.
Sortie de transaction non dépensée
Le Bitcoin ne fonctionne pas selon le modèle de compte (comme l’Ethereum), mais selon le modèle de sortie de transaction non dépensée (unspent transaction output ou UTXO). Chaque transaction est assortie d’entrées et de sorties. Les sorties qui n’ont pas été dépensées correspondent aux bitcoins en circulation (c’est-à-dire les bitcoins qui peuvent être dépensés). Les sorties non dépensées sont utilisées comme entrées de nouvelles transactions.
Stockage à froid
Le stockage à froid ou hors ligne est un procédé selon lequel les clés privées nécessaires pour effectuer des transactions de retrait sont conservées dans un lieu sûr non connecté à Internet.
T
Taux de hachage
Les mineurs utilisent un logiciel pour créer des blocs; le hachage est l’algorithme exécuté par leur ordinateur. Avec leurs ordinateurs, les mineurs calculent un grand nombre de hachages; le taux de hachage exprime la quantité de hachages effectués pendant une unité de temps donnée. Le taux de hachage est directement lié à la rémunération du mineur. Un mineur peut rehausser ses revenus s’il augmente son taux de hachage en installant de nouveaux ordinateurs pour le minage.
Témoin séparé
Chaque transaction enregistrée dans une chaîne de blocs porte une signature qui atteste de sa validité. Le nombre de transactions que peut contenir un bloc dépend de la taille maximum établie pour le bloc. Le témoin séparé, qui est un des nombreux embranchements convergents (soft-fork) de mise à niveau du réseau Bitcoin, a modifié le format de certaines transactions. Il a déplacé des données de transactions (données témoin – signatures et scripts) à l’extérieur du bloc principal, essentiellement dans le but de remédier à une lacune technique appelée « malléabilité des transactions ». Le déplacement de ces données par le témoin séparé a procuré l’avantage secondaire d’accroître jusqu’à trois fois et demie la taille effective du bloc de Bitcoin, dans la mesure où les utilisateurs ont adhéré à cette fonction.
Transaction hors chaîne
Une transaction hors chaîne est une transaction de bitcoin valide qui n’est pas transmise au réseau central Bitcoin. Plusieurs sociétés travaillent actuellement au développement de structures basées sur les transactions hors chaîne, car elles permettent une importante augmentation de la capacité effective de transactions du réseau. La création d’un canal de paiement permet l’exécution de multiples transactions hors chaîne entre contreparties. En conservant des transactions valides et signées sans les transmettre à la chaîne de blocs, les contreparties du canal de paiement peuvent mettre à jour leur solde en temps réel, sans devoir attendre le minage des transactions. En cas de litige, ou de déconnexion d’une des contreparties, les personnes concernées peuvent transmettre leurs transactions à la chaîne de blocs qui déterminera leur validité. Cette technique est employée par des réseaux de paiement, comme le réseau Lightning (Lightning Network), et les plateformes de négociation sans dépositaire. C’est un outil de premier plan qui permet l’exécution d’une quantité de transactions considérablement plus élevée que si elles devaient être individuellement minées dans la chaîne de blocs.
U
uBTC
Le bitcoin peut être fractionné en très petites parts. Un uBTC correspond au millionième d’un bitcoin, ou 0,000001 BTC. On l’appelle également « micro-bitcoin ».