Obligations à court terme

Les obligations à court terme ont une durée à l’échéance inférieure à cinq ans et sont habituellement moins sensibles aux fluctuations des taux d’intérêt que les obligations à plus long terme.

Dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt, les obligations à court terme obtiennent généralement de meilleurs rendements que les obligations à plus long terme, bien qu’elles subissent les contrecoups des hausses de taux d’intérêt.

Dans une conjoncture de baisse des taux d’intérêt, les obligations à court terme obtiennent généralement des rendements inférieurs aux obligations à plus long terme, bien qu’elles soient avantagées par les hausses de taux d’intérêt.

Les obligations à court terme sont également associées à un risque de crédit réduit, car l’émetteur a moins de temps d’être en défaut de paiement avant l’échéance. Les obligations à court terme sont considérées comme un investissement relativement sûr et ont tendance à bien se comporter lorsque les investisseurs cherchent à placer leur argent en lieu sûr en périodes de ralentissement économique ou de replis boursiers.

Les obligations d’État incluent les obligations émises par les administrations fédérales, provinciales et municipales. Les obligations d’État sont garanties par la capacité du gouvernement à percevoir des taxes et des impôts et à imprimer de l’argent afin de payer les coupons promis aux détenteurs d’obligations. Une obligation d’État émise par un pays industrialisé est généralement considérée comme un investissement à faible risque. Les obligations d’État offrent généralement un faible taux de rendement, car elles sont relativement sûres.

Certaines obligations d’État ont été conçues pour offrir une protection contre l’inflation. L’inflation peut avoir une incidence sur le rendement réel des investisseurs et peut même produire un rendement réel négatif si le taux d’inflation est supérieur au rendement de l’obligation. Les obligations à rendement réel (ORR) au Canada et les titres du Trésor protégés contre l’inflation (TIPS) aux États-Unis protègent le titre contre l’inflation en étalonnant le taux d’intérêt sur l’inflation, mais ces titres offrent une faible probabilité de hausse des cours.

Les obligations d’État comportent un risque de taux d’intérêt, car leur cours est étroitement lié aux taux d’intérêt. Dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt, les obligations d’État ont tendance à obtenir des rendements inférieurs aux obligations de sociétés et aux obligations de qualité inférieure, parce que leur valeur chute lorsque les taux d’intérêt augmentent. Dans une conjoncture de baisse des taux d’intérêt, leur cours augmente et elles prennent de la valeur. En règle générale, les obligations d’État obtiennent de bons rendements lors des ralentissements économiques, parce que les taux d’intérêt ont tendance à chuter pendant ces périodes.

Les obligations de sociétés sont des titres de créance émis par des sociétés.

Obligations de sociétés de qualité

Une obligation de société est dite de qualité lorsqu'elle est émise par une société notée BBB ou plus par une agence de notation indépendante. Habituellement, elles offrent un taux de coupon légèrement plus élevé que les obligations d’État, parce que les obligations de sociétés comportent un degré de risque de défaut plus élevé. En règle générale, le risque de défaut est plus élevé parce que ces obligations sont garanties par la capacité de la société émettrice de générer des revenus pour rembourser sa dette, alors que les États qui émettent des obligations peuvent percevoir des taxes et des impôts pour rembourser leur dette. Le degré de risque de défaut varie d’une société à une autre et se reflète dans le rendement total offert par les différentes obligations.

À l’instar des obligations d’État, les obligations de sociétés versent généralement un taux de coupon fixe et comportent un risque de taux d’intérêt. Elles ont tendance à obtenir des rendements inférieurs dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt, lorsque les cours obligataires chutent et à obtenir de meilleurs rendements lorsque les taux d’intérêt sont en baisse et que les cours obligataires augmentent.

De plus, elles comportent un degré de risque de défaut plus élevé que les obligations d’État, parce que la société émettrice pourrait éprouver des difficultés et être incapable de rembourser son emprunt. Le risque de défaut peut avoir pour conséquence que le rendement des obligations de sociétés est inférieur à celui des obligations d’État en périodes de volatilité économique et boursière si les caractéristiques fondamentales de l’entreprise changent. Par contre, en périodes de croissance et de stabilité économiques, les obligations de sociétés surpassent généralement les obligations d’État, parce que leur taux de rendement est plus élevé.

Les obligations à rendement élevé sont des titres de qualité inférieure (notation inférieure à BBB) en raison de la plus forte probabilité de défaut de l’émetteur, habituellement une société. Les rendements des obligations à rendement élevé comportent un écart à la hausse par rapport aux obligations d’État ayant la même échéance. Ces écarts de taux se resserrent lorsque les caractéristiques fondamentales de la société émettrice s’améliorent, parce que cela indique que l’entreprise risque moins d’être en défaut de paiement, ce qui réduit le risque de perte en capital permanente associé à l’émetteur et entraîne une hausse des cours obligataires. Les obligations à rendement élevé offrent à la fois des taux attrayants et un potentiel de gain en capital.

La valeur des obligations à rendement élevé est plus étroitement liée aux caractéristiques fondamentales de la société émettrice sous-jacente qu’aux taux d’intérêt. Pour cette raison, mais aussi parce que leur taux de coupon est plus élevé, les obligations à rendement élevé ont tendance à obtenir de meilleurs rendements que les obligations de qualité dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt.

Les obligations à rendement élevé comportent un degré de risque de défaut et de risque de liquidité plus élevé que les obligations de qualité. Elles comportent également un risque économique, puisque le risque de défaut augmente lorsque la société émettrice traverse une période d’instabilité ou de faible rendement, ce qui est plus probable en période de ralentissements économiques. En périodes de croissance économique, les obligations à rendement élevé ont tendance à obtenir de bons rendements, car les caractéristiques fondamentales des entreprises s’améliorent.

Les obligations à rendement élevé peuvent procurer des rendements comparables aux actions, moyennant une volatilité moindre en périodes de croissance économique, lorsque les caractéristiques fondamentales des entreprises s’améliorent rapidement. De plus, elles procurent une diversification au volet de titres à revenu fixe d’un portefeuille, étant donné que le rendement des obligations à rendement élevé est habituellement faiblement corrélé à celui des obligations de qualité.

Les obligations à taux variable (qui peuvent inclure les prêts à effet de levier) sont émises par une société et versent un taux de coupon variable rajusté en fonction d’un taux de référence sous-jacent, comme le TIOL, en plus d’un écart de taux fixe supérieur au taux de référence. Le taux de coupon est réinitialisé périodiquement selon un échéancier préétabli, pour tenir compte de la variation du taux de référence.

Résultat, les coupons des obligations à taux variable ont tendance à suivre les taux d’intérêt à court terme, ce qui atténue l’effet des hausses de taux d’intérêt sur ces titres.

Cependant, dans une conjoncture de baisse des taux d’intérêt, les coupons des obligations à taux variable sont rajustés à la baisse pour suivre la baisse des taux d’intérêt, ce qui limite la hausse des cours de ces titres.

On trouve des obligations à taux variable de qualité et de qualité inférieure, tout dépendant de la cote de solvabilité de l’émetteur. Les obligations à taux variable de qualité inférieure ont des points en commun avec les obligations à rendement élevé, tandis que les obligations à taux variable de qualité s’apparentent davantage aux obligations de sociétés de qualité.

En règle générale, les obligations à taux variable sont garanties par les actifs de la société émettrice et ont une priorité de rang plus élevée que les obligations à rendement élevé ou même de qualité. En cas de défaut de l’émetteur, les détenteurs d’obligations ont accès aux éléments d’actifs que la société émettrice a adossés aux obligations à taux variable, ce qui procure un élément de protection additionnel aux investisseurs.

Les titres à revenu fixe émis par des gouvernements ou des sociétés de pays classés parmi les pays émergents sont considérés comme des titres de créance des marchés émergents.

Le potentiel de croissance est une caractéristique attrayante des titres de créance des marchés émergents, parce que le taux de croissance des pays en voie de développement peut être largement supérieur à celui des pays industrialisés. Les taux de rendement des titres de créance des marchés émergents ont tendance à être plus élevés que ceux des titres des pays industrialisés, pour tenir compte du fait que les investisseurs acceptent des risques additionnels associés aux placements dans les marchés émergents.

Les placements dans les titres de créance des marchés émergents comportent des risques politiques, économiques et de change. Les pays des marchés émergents présentent habituellement un degré de risque socioéconomique plus élevé, sans parler du potentiel d’instabilité politique et du risque d’inflation ou de déflation soudaine. Le risque de change est lié à la dévaluation des devises et aux fluctuations des taux de change, qui attisent la volatilité et font chuter les rendements obligataires.

Les titres de créance des marchés émergents obtiennent de bons rendements en périodes de forte croissance économique et de stabilité dans le pays émetteur. Si l’activité économique ralentit ou si l’instabilité augmente, les titres de créance des marchés émergents ont tendance à moins bien performer.

Les placements dans les titres de créance des marchés émergents peuvent accroître la diversification d’un portefeuille de titres à revenu fixe et donnent accès à différents marchés et pays, ce qui atténue les retombées d’une hausse de taux d’intérêt d’une banque centrale.

Les obligations mondiales sont des titres à revenu fixe émis par des gouvernements ou des sociétés de pays étrangers. Elles offrent aux investisseurs la possibilité de diversifier leurs portefeuilles en prenant une participation à une variété de marchés et pays étrangers, ce qui atténue les retombées d’une hausse de taux d’intérêt d’une banque centrale ou d’un changement des perspectives économiques d’un pays.

Les obligations mondiales se comportent de la même manière que les obligations canadiennes comparables, mais sont sensibles à la situation économique et aux politiques des banques centrales du pays dans lequel elles ont été émises.

Le risque de change est un facteur à prendre en considération avant d’investir dans des obligations mondiales, parce que le taux de change a une incidence sur le rendement. Le degré de risque de change peut être réduit en couvrant les positions de change, c’est-à-dire en investissant dans un fonds commun de placement neutre en devises. De plus, les obligations mondiales exposent les investisseurs aux risques propres au pays dans lequel elles ont été émises.

Obligations d’État (canadiennes, américaines, mondiales)

Les obligations à court terme ont une durée à l’échéance inférieure à cinq ans et sont habituellement moins sensibles aux fluctuations des taux d’intérêt que les obligations à plus long terme.

Dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt, les obligations à court terme obtiennent généralement de meilleurs rendements que les obligations à plus long terme, bien qu’elles subissent les contrecoups des hausses de taux d’intérêt.

Dans une conjoncture de baisse des taux d’intérêt, les obligations à court terme obtiennent généralement des rendements inférieurs aux obligations à plus long terme, bien qu’elles soient avantagées par les hausses de taux d’intérêt.

Les obligations à court terme sont également associées à un risque de crédit réduit, car l’émetteur a moins de temps d’être en défaut de paiement avant l’échéance. Les obligations à court terme sont considérées comme un investissement relativement sûr et ont tendance à bien se comporter lorsque les investisseurs cherchent à placer leur argent en lieu sûr en périodes de ralentissement économique ou de replis boursiers.

Les obligations d’État incluent les obligations émises par les administrations fédérales, provinciales et municipales. Les obligations d’État sont garanties par la capacité du gouvernement à percevoir des taxes et des impôts et à imprimer de l’argent afin de payer les coupons promis aux détenteurs d’obligations. Une obligation d’État émise par un pays industrialisé est généralement considérée comme un investissement à faible risque. Les obligations d’État offrent généralement un faible taux de rendement, car elles sont relativement sûres.

Certaines obligations d’État ont été conçues pour offrir une protection contre l’inflation. L’inflation peut avoir une incidence sur le rendement réel des investisseurs et peut même produire un rendement réel négatif si le taux d’inflation est supérieur au rendement de l’obligation. Les obligations à rendement réel (ORR) au Canada et les titres du Trésor protégés contre l’inflation (TIPS) aux États-Unis protègent le titre contre l’inflation en étalonnant le taux d’intérêt sur l’inflation, mais ces titres offrent une faible probabilité de hausse des cours.

Les obligations d’État comportent un risque de taux d’intérêt, car leur cours est étroitement lié aux taux d’intérêt. Dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt, les obligations d’État ont tendance à obtenir des rendements inférieurs aux obligations de sociétés et aux obligations de qualité inférieure, parce que leur valeur chute lorsque les taux d’intérêt augmentent. Dans une conjoncture de baisse des taux d’intérêt, leur cours augmente et elles prennent de la valeur. En règle générale, les obligations d’État obtiennent de bons rendements lors des ralentissements économiques, parce que les taux d’intérêt ont tendance à chuter pendant ces périodes.

Les obligations de sociétés sont des titres de créance émis par des sociétés.

Obligations de sociétés de qualité

Une obligation de société est dite de qualité lorsqu'elle est émise par une société notée BBB ou plus par une agence de notation indépendante. Habituellement, elles offrent un taux de coupon légèrement plus élevé que les obligations d’État, parce que les obligations de sociétés comportent un degré de risque de défaut plus élevé. En règle générale, le risque de défaut est plus élevé parce que ces obligations sont garanties par la capacité de la société émettrice de générer des revenus pour rembourser sa dette, alors que les États qui émettent des obligations peuvent percevoir des taxes et des impôts pour rembourser leur dette. Le degré de risque de défaut varie d’une société à une autre et se reflète dans le rendement total offert par les différentes obligations.

À l’instar des obligations d’État, les obligations de sociétés versent généralement un taux de coupon fixe et comportent un risque de taux d’intérêt. Elles ont tendance à obtenir des rendements inférieurs dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt, lorsque les cours obligataires chutent et à obtenir de meilleurs rendements lorsque les taux d’intérêt sont en baisse et que les cours obligataires augmentent.

De plus, elles comportent un degré de risque de défaut plus élevé que les obligations d’État, parce que la société émettrice pourrait éprouver des difficultés et être incapable de rembourser son emprunt. Le risque de défaut peut avoir pour conséquence que le rendement des obligations de sociétés est inférieur à celui des obligations d’État en périodes de volatilité économique et boursière si les caractéristiques fondamentales de l’entreprise changent. Par contre, en périodes de croissance et de stabilité économiques, les obligations de sociétés surpassent généralement les obligations d’État, parce que leur taux de rendement est plus élevé.

Les obligations à rendement élevé sont des titres de qualité inférieure (notation inférieure à BBB) en raison de la plus forte probabilité de défaut de l’émetteur, habituellement une société. Les rendements des obligations à rendement élevé comportent un écart à la hausse par rapport aux obligations d’État ayant la même échéance. Ces écarts de taux se resserrent lorsque les caractéristiques fondamentales de la société émettrice s’améliorent, parce que cela indique que l’entreprise risque moins d’être en défaut de paiement, ce qui réduit le risque de perte en capital permanente associé à l’émetteur et entraîne une hausse des cours obligataires. Les obligations à rendement élevé offrent à la fois des taux attrayants et un potentiel de gain en capital.

La valeur des obligations à rendement élevé est plus étroitement liée aux caractéristiques fondamentales de la société émettrice sous-jacente qu’aux taux d’intérêt. Pour cette raison, mais aussi parce que leur taux de coupon est plus élevé, les obligations à rendement élevé ont tendance à obtenir de meilleurs rendements que les obligations de qualité dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt.

Les obligations à rendement élevé comportent un degré de risque de défaut et de risque de liquidité plus élevé que les obligations de qualité. Elles comportent également un risque économique, puisque le risque de défaut augmente lorsque la société émettrice traverse une période d’instabilité ou de faible rendement, ce qui est plus probable en période de ralentissements économiques. En périodes de croissance économique, les obligations à rendement élevé ont tendance à obtenir de bons rendements, car les caractéristiques fondamentales des entreprises s’améliorent.

Les obligations à rendement élevé peuvent procurer des rendements comparables aux actions, moyennant une volatilité moindre en périodes de croissance économique, lorsque les caractéristiques fondamentales des entreprises s’améliorent rapidement. De plus, elles procurent une diversification au volet de titres à revenu fixe d’un portefeuille, étant donné que le rendement des obligations à rendement élevé est habituellement faiblement corrélé à celui des obligations de qualité.

Les obligations à taux variable (qui peuvent inclure les prêts à effet de levier) sont émises par une société et versent un taux de coupon variable rajusté en fonction d’un taux de référence sous-jacent, comme le TIOL, en plus d’un écart de taux fixe supérieur au taux de référence. Le taux de coupon est réinitialisé périodiquement selon un échéancier préétabli, pour tenir compte de la variation du taux de référence.

Résultat, les coupons des obligations à taux variable ont tendance à suivre les taux d’intérêt à court terme, ce qui atténue l’effet des hausses de taux d’intérêt sur ces titres.

Cependant, dans une conjoncture de baisse des taux d’intérêt, les coupons des obligations à taux variable sont rajustés à la baisse pour suivre la baisse des taux d’intérêt, ce qui limite la hausse des cours de ces titres.

On trouve des obligations à taux variable de qualité et de qualité inférieure, tout dépendant de la cote de solvabilité de l’émetteur. Les obligations à taux variable de qualité inférieure ont des points en commun avec les obligations à rendement élevé, tandis que les obligations à taux variable de qualité s’apparentent davantage aux obligations de sociétés de qualité.

En règle générale, les obligations à taux variable sont garanties par les actifs de la société émettrice et ont une priorité de rang plus élevée que les obligations à rendement élevé ou même de qualité. En cas de défaut de l’émetteur, les détenteurs d’obligations ont accès aux éléments d’actifs que la société émettrice a adossés aux obligations à taux variable, ce qui procure un élément de protection additionnel aux investisseurs.

Les titres à revenu fixe émis par des gouvernements ou des sociétés de pays classés parmi les pays émergents sont considérés comme des titres de créance des marchés émergents.

Le potentiel de croissance est une caractéristique attrayante des titres de créance des marchés émergents, parce que le taux de croissance des pays en voie de développement peut être largement supérieur à celui des pays industrialisés. Les taux de rendement des titres de créance des marchés émergents ont tendance à être plus élevés que ceux des titres des pays industrialisés, pour tenir compte du fait que les investisseurs acceptent des risques additionnels associés aux placements dans les marchés émergents.

Les placements dans les titres de créance des marchés émergents comportent des risques politiques, économiques et de change. Les pays des marchés émergents présentent habituellement un degré de risque socioéconomique plus élevé, sans parler du potentiel d’instabilité politique et du risque d’inflation ou de déflation soudaine. Le risque de change est lié à la dévaluation des devises et aux fluctuations des taux de change, qui attisent la volatilité et font chuter les rendements obligataires.

Les titres de créance des marchés émergents obtiennent de bons rendements en périodes de forte croissance économique et de stabilité dans le pays émetteur. Si l’activité économique ralentit ou si l’instabilité augmente, les titres de créance des marchés émergents ont tendance à moins bien performer.

Les placements dans les titres de créance des marchés émergents peuvent accroître la diversification d’un portefeuille de titres à revenu fixe et donnent accès à différents marchés et pays, ce qui atténue les retombées d’une hausse de taux d’intérêt d’une banque centrale.

Les obligations mondiales sont des titres à revenu fixe émis par des gouvernements ou des sociétés de pays étrangers. Elles offrent aux investisseurs la possibilité de diversifier leurs portefeuilles en prenant une participation à une variété de marchés et pays étrangers, ce qui atténue les retombées d’une hausse de taux d’intérêt d’une banque centrale ou d’un changement des perspectives économiques d’un pays.

Les obligations mondiales se comportent de la même manière que les obligations canadiennes comparables, mais sont sensibles à la situation économique et aux politiques des banques centrales du pays dans lequel elles ont été émises.

Le risque de change est un facteur à prendre en considération avant d’investir dans des obligations mondiales, parce que le taux de change a une incidence sur le rendement. Le degré de risque de change peut être réduit en couvrant les positions de change, c’est-à-dire en investissant dans un fonds commun de placement neutre en devises. De plus, les obligations mondiales exposent les investisseurs aux risques propres au pays dans lequel elles ont été émises.

Obligations de sociétés (canadiennes, américaines, mondiales)

Les obligations à court terme ont une durée à l’échéance inférieure à cinq ans et sont habituellement moins sensibles aux fluctuations des taux d’intérêt que les obligations à plus long terme.

Dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt, les obligations à court terme obtiennent généralement de meilleurs rendements que les obligations à plus long terme, bien qu’elles subissent les contrecoups des hausses de taux d’intérêt.

Dans une conjoncture de baisse des taux d’intérêt, les obligations à court terme obtiennent généralement des rendements inférieurs aux obligations à plus long terme, bien qu’elles soient avantagées par les hausses de taux d’intérêt.

Les obligations à court terme sont également associées à un risque de crédit réduit, car l’émetteur a moins de temps d’être en défaut de paiement avant l’échéance. Les obligations à court terme sont considérées comme un investissement relativement sûr et ont tendance à bien se comporter lorsque les investisseurs cherchent à placer leur argent en lieu sûr en périodes de ralentissement économique ou de replis boursiers.

Les obligations d’État incluent les obligations émises par les administrations fédérales, provinciales et municipales. Les obligations d’État sont garanties par la capacité du gouvernement à percevoir des taxes et des impôts et à imprimer de l’argent afin de payer les coupons promis aux détenteurs d’obligations. Une obligation d’État émise par un pays industrialisé est généralement considérée comme un investissement à faible risque. Les obligations d’État offrent généralement un faible taux de rendement, car elles sont relativement sûres.

Certaines obligations d’État ont été conçues pour offrir une protection contre l’inflation. L’inflation peut avoir une incidence sur le rendement réel des investisseurs et peut même produire un rendement réel négatif si le taux d’inflation est supérieur au rendement de l’obligation. Les obligations à rendement réel (ORR) au Canada et les titres du Trésor protégés contre l’inflation (TIPS) aux États-Unis protègent le titre contre l’inflation en étalonnant le taux d’intérêt sur l’inflation, mais ces titres offrent une faible probabilité de hausse des cours.

Les obligations d’État comportent un risque de taux d’intérêt, car leur cours est étroitement lié aux taux d’intérêt. Dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt, les obligations d’État ont tendance à obtenir des rendements inférieurs aux obligations de sociétés et aux obligations de qualité inférieure, parce que leur valeur chute lorsque les taux d’intérêt augmentent. Dans une conjoncture de baisse des taux d’intérêt, leur cours augmente et elles prennent de la valeur. En règle générale, les obligations d’État obtiennent de bons rendements lors des ralentissements économiques, parce que les taux d’intérêt ont tendance à chuter pendant ces périodes.

Les obligations de sociétés sont des titres de créance émis par des sociétés.

Obligations de sociétés de qualité

Une obligation de société est dite de qualité lorsqu'elle est émise par une société notée BBB ou plus par une agence de notation indépendante. Habituellement, elles offrent un taux de coupon légèrement plus élevé que les obligations d’État, parce que les obligations de sociétés comportent un degré de risque de défaut plus élevé. En règle générale, le risque de défaut est plus élevé parce que ces obligations sont garanties par la capacité de la société émettrice de générer des revenus pour rembourser sa dette, alors que les États qui émettent des obligations peuvent percevoir des taxes et des impôts pour rembourser leur dette. Le degré de risque de défaut varie d’une société à une autre et se reflète dans le rendement total offert par les différentes obligations.

À l’instar des obligations d’État, les obligations de sociétés versent généralement un taux de coupon fixe et comportent un risque de taux d’intérêt. Elles ont tendance à obtenir des rendements inférieurs dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt, lorsque les cours obligataires chutent et à obtenir de meilleurs rendements lorsque les taux d’intérêt sont en baisse et que les cours obligataires augmentent.

De plus, elles comportent un degré de risque de défaut plus élevé que les obligations d’État, parce que la société émettrice pourrait éprouver des difficultés et être incapable de rembourser son emprunt. Le risque de défaut peut avoir pour conséquence que le rendement des obligations de sociétés est inférieur à celui des obligations d’État en périodes de volatilité économique et boursière si les caractéristiques fondamentales de l’entreprise changent. Par contre, en périodes de croissance et de stabilité économiques, les obligations de sociétés surpassent généralement les obligations d’État, parce que leur taux de rendement est plus élevé.

Les obligations à rendement élevé sont des titres de qualité inférieure (notation inférieure à BBB) en raison de la plus forte probabilité de défaut de l’émetteur, habituellement une société. Les rendements des obligations à rendement élevé comportent un écart à la hausse par rapport aux obligations d’État ayant la même échéance. Ces écarts de taux se resserrent lorsque les caractéristiques fondamentales de la société émettrice s’améliorent, parce que cela indique que l’entreprise risque moins d’être en défaut de paiement, ce qui réduit le risque de perte en capital permanente associé à l’émetteur et entraîne une hausse des cours obligataires. Les obligations à rendement élevé offrent à la fois des taux attrayants et un potentiel de gain en capital.

La valeur des obligations à rendement élevé est plus étroitement liée aux caractéristiques fondamentales de la société émettrice sous-jacente qu’aux taux d’intérêt. Pour cette raison, mais aussi parce que leur taux de coupon est plus élevé, les obligations à rendement élevé ont tendance à obtenir de meilleurs rendements que les obligations de qualité dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt.

Les obligations à rendement élevé comportent un degré de risque de défaut et de risque de liquidité plus élevé que les obligations de qualité. Elles comportent également un risque économique, puisque le risque de défaut augmente lorsque la société émettrice traverse une période d’instabilité ou de faible rendement, ce qui est plus probable en période de ralentissements économiques. En périodes de croissance économique, les obligations à rendement élevé ont tendance à obtenir de bons rendements, car les caractéristiques fondamentales des entreprises s’améliorent.

Les obligations à rendement élevé peuvent procurer des rendements comparables aux actions, moyennant une volatilité moindre en périodes de croissance économique, lorsque les caractéristiques fondamentales des entreprises s’améliorent rapidement. De plus, elles procurent une diversification au volet de titres à revenu fixe d’un portefeuille, étant donné que le rendement des obligations à rendement élevé est habituellement faiblement corrélé à celui des obligations de qualité.

Les obligations à taux variable (qui peuvent inclure les prêts à effet de levier) sont émises par une société et versent un taux de coupon variable rajusté en fonction d’un taux de référence sous-jacent, comme le TIOL, en plus d’un écart de taux fixe supérieur au taux de référence. Le taux de coupon est réinitialisé périodiquement selon un échéancier préétabli, pour tenir compte de la variation du taux de référence.

Résultat, les coupons des obligations à taux variable ont tendance à suivre les taux d’intérêt à court terme, ce qui atténue l’effet des hausses de taux d’intérêt sur ces titres.

Cependant, dans une conjoncture de baisse des taux d’intérêt, les coupons des obligations à taux variable sont rajustés à la baisse pour suivre la baisse des taux d’intérêt, ce qui limite la hausse des cours de ces titres.

On trouve des obligations à taux variable de qualité et de qualité inférieure, tout dépendant de la cote de solvabilité de l’émetteur. Les obligations à taux variable de qualité inférieure ont des points en commun avec les obligations à rendement élevé, tandis que les obligations à taux variable de qualité s’apparentent davantage aux obligations de sociétés de qualité.

En règle générale, les obligations à taux variable sont garanties par les actifs de la société émettrice et ont une priorité de rang plus élevée que les obligations à rendement élevé ou même de qualité. En cas de défaut de l’émetteur, les détenteurs d’obligations ont accès aux éléments d’actifs que la société émettrice a adossés aux obligations à taux variable, ce qui procure un élément de protection additionnel aux investisseurs.

Les titres à revenu fixe émis par des gouvernements ou des sociétés de pays classés parmi les pays émergents sont considérés comme des titres de créance des marchés émergents.

Le potentiel de croissance est une caractéristique attrayante des titres de créance des marchés émergents, parce que le taux de croissance des pays en voie de développement peut être largement supérieur à celui des pays industrialisés. Les taux de rendement des titres de créance des marchés émergents ont tendance à être plus élevés que ceux des titres des pays industrialisés, pour tenir compte du fait que les investisseurs acceptent des risques additionnels associés aux placements dans les marchés émergents.

Les placements dans les titres de créance des marchés émergents comportent des risques politiques, économiques et de change. Les pays des marchés émergents présentent habituellement un degré de risque socioéconomique plus élevé, sans parler du potentiel d’instabilité politique et du risque d’inflation ou de déflation soudaine. Le risque de change est lié à la dévaluation des devises et aux fluctuations des taux de change, qui attisent la volatilité et font chuter les rendements obligataires.

Les titres de créance des marchés émergents obtiennent de bons rendements en périodes de forte croissance économique et de stabilité dans le pays émetteur. Si l’activité économique ralentit ou si l’instabilité augmente, les titres de créance des marchés émergents ont tendance à moins bien performer.

Les placements dans les titres de créance des marchés émergents peuvent accroître la diversification d’un portefeuille de titres à revenu fixe et donnent accès à différents marchés et pays, ce qui atténue les retombées d’une hausse de taux d’intérêt d’une banque centrale.

Les obligations mondiales sont des titres à revenu fixe émis par des gouvernements ou des sociétés de pays étrangers. Elles offrent aux investisseurs la possibilité de diversifier leurs portefeuilles en prenant une participation à une variété de marchés et pays étrangers, ce qui atténue les retombées d’une hausse de taux d’intérêt d’une banque centrale ou d’un changement des perspectives économiques d’un pays.

Les obligations mondiales se comportent de la même manière que les obligations canadiennes comparables, mais sont sensibles à la situation économique et aux politiques des banques centrales du pays dans lequel elles ont été émises.

Le risque de change est un facteur à prendre en considération avant d’investir dans des obligations mondiales, parce que le taux de change a une incidence sur le rendement. Le degré de risque de change peut être réduit en couvrant les positions de change, c’est-à-dire en investissant dans un fonds commun de placement neutre en devises. De plus, les obligations mondiales exposent les investisseurs aux risques propres au pays dans lequel elles ont été émises.

Obligations à rendement élevé

Les obligations à court terme ont une durée à l’échéance inférieure à cinq ans et sont habituellement moins sensibles aux fluctuations des taux d’intérêt que les obligations à plus long terme.

Dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt, les obligations à court terme obtiennent généralement de meilleurs rendements que les obligations à plus long terme, bien qu’elles subissent les contrecoups des hausses de taux d’intérêt.

Dans une conjoncture de baisse des taux d’intérêt, les obligations à court terme obtiennent généralement des rendements inférieurs aux obligations à plus long terme, bien qu’elles soient avantagées par les hausses de taux d’intérêt.

Les obligations à court terme sont également associées à un risque de crédit réduit, car l’émetteur a moins de temps d’être en défaut de paiement avant l’échéance. Les obligations à court terme sont considérées comme un investissement relativement sûr et ont tendance à bien se comporter lorsque les investisseurs cherchent à placer leur argent en lieu sûr en périodes de ralentissement économique ou de replis boursiers.

Les obligations d’État incluent les obligations émises par les administrations fédérales, provinciales et municipales. Les obligations d’État sont garanties par la capacité du gouvernement à percevoir des taxes et des impôts et à imprimer de l’argent afin de payer les coupons promis aux détenteurs d’obligations. Une obligation d’État émise par un pays industrialisé est généralement considérée comme un investissement à faible risque. Les obligations d’État offrent généralement un faible taux de rendement, car elles sont relativement sûres.

Certaines obligations d’État ont été conçues pour offrir une protection contre l’inflation. L’inflation peut avoir une incidence sur le rendement réel des investisseurs et peut même produire un rendement réel négatif si le taux d’inflation est supérieur au rendement de l’obligation. Les obligations à rendement réel (ORR) au Canada et les titres du Trésor protégés contre l’inflation (TIPS) aux États-Unis protègent le titre contre l’inflation en étalonnant le taux d’intérêt sur l’inflation, mais ces titres offrent une faible probabilité de hausse des cours.

Les obligations d’État comportent un risque de taux d’intérêt, car leur cours est étroitement lié aux taux d’intérêt. Dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt, les obligations d’État ont tendance à obtenir des rendements inférieurs aux obligations de sociétés et aux obligations de qualité inférieure, parce que leur valeur chute lorsque les taux d’intérêt augmentent. Dans une conjoncture de baisse des taux d’intérêt, leur cours augmente et elles prennent de la valeur. En règle générale, les obligations d’État obtiennent de bons rendements lors des ralentissements économiques, parce que les taux d’intérêt ont tendance à chuter pendant ces périodes.

Les obligations de sociétés sont des titres de créance émis par des sociétés.

Obligations de sociétés de qualité

Une obligation de société est dite de qualité lorsqu'elle est émise par une société notée BBB ou plus par une agence de notation indépendante. Habituellement, elles offrent un taux de coupon légèrement plus élevé que les obligations d’État, parce que les obligations de sociétés comportent un degré de risque de défaut plus élevé. En règle générale, le risque de défaut est plus élevé parce que ces obligations sont garanties par la capacité de la société émettrice de générer des revenus pour rembourser sa dette, alors que les États qui émettent des obligations peuvent percevoir des taxes et des impôts pour rembourser leur dette. Le degré de risque de défaut varie d’une société à une autre et se reflète dans le rendement total offert par les différentes obligations.

À l’instar des obligations d’État, les obligations de sociétés versent généralement un taux de coupon fixe et comportent un risque de taux d’intérêt. Elles ont tendance à obtenir des rendements inférieurs dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt, lorsque les cours obligataires chutent et à obtenir de meilleurs rendements lorsque les taux d’intérêt sont en baisse et que les cours obligataires augmentent.

De plus, elles comportent un degré de risque de défaut plus élevé que les obligations d’État, parce que la société émettrice pourrait éprouver des difficultés et être incapable de rembourser son emprunt. Le risque de défaut peut avoir pour conséquence que le rendement des obligations de sociétés est inférieur à celui des obligations d’État en périodes de volatilité économique et boursière si les caractéristiques fondamentales de l’entreprise changent. Par contre, en périodes de croissance et de stabilité économiques, les obligations de sociétés surpassent généralement les obligations d’État, parce que leur taux de rendement est plus élevé.

Les obligations à rendement élevé sont des titres de qualité inférieure (notation inférieure à BBB) en raison de la plus forte probabilité de défaut de l’émetteur, habituellement une société. Les rendements des obligations à rendement élevé comportent un écart à la hausse par rapport aux obligations d’État ayant la même échéance. Ces écarts de taux se resserrent lorsque les caractéristiques fondamentales de la société émettrice s’améliorent, parce que cela indique que l’entreprise risque moins d’être en défaut de paiement, ce qui réduit le risque de perte en capital permanente associé à l’émetteur et entraîne une hausse des cours obligataires. Les obligations à rendement élevé offrent à la fois des taux attrayants et un potentiel de gain en capital.

La valeur des obligations à rendement élevé est plus étroitement liée aux caractéristiques fondamentales de la société émettrice sous-jacente qu’aux taux d’intérêt. Pour cette raison, mais aussi parce que leur taux de coupon est plus élevé, les obligations à rendement élevé ont tendance à obtenir de meilleurs rendements que les obligations de qualité dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt.

Les obligations à rendement élevé comportent un degré de risque de défaut et de risque de liquidité plus élevé que les obligations de qualité. Elles comportent également un risque économique, puisque le risque de défaut augmente lorsque la société émettrice traverse une période d’instabilité ou de faible rendement, ce qui est plus probable en période de ralentissements économiques. En périodes de croissance économique, les obligations à rendement élevé ont tendance à obtenir de bons rendements, car les caractéristiques fondamentales des entreprises s’améliorent.

Les obligations à rendement élevé peuvent procurer des rendements comparables aux actions, moyennant une volatilité moindre en périodes de croissance économique, lorsque les caractéristiques fondamentales des entreprises s’améliorent rapidement. De plus, elles procurent une diversification au volet de titres à revenu fixe d’un portefeuille, étant donné que le rendement des obligations à rendement élevé est habituellement faiblement corrélé à celui des obligations de qualité.

Les obligations à taux variable (qui peuvent inclure les prêts à effet de levier) sont émises par une société et versent un taux de coupon variable rajusté en fonction d’un taux de référence sous-jacent, comme le TIOL, en plus d’un écart de taux fixe supérieur au taux de référence. Le taux de coupon est réinitialisé périodiquement selon un échéancier préétabli, pour tenir compte de la variation du taux de référence.

Résultat, les coupons des obligations à taux variable ont tendance à suivre les taux d’intérêt à court terme, ce qui atténue l’effet des hausses de taux d’intérêt sur ces titres.

Cependant, dans une conjoncture de baisse des taux d’intérêt, les coupons des obligations à taux variable sont rajustés à la baisse pour suivre la baisse des taux d’intérêt, ce qui limite la hausse des cours de ces titres.

On trouve des obligations à taux variable de qualité et de qualité inférieure, tout dépendant de la cote de solvabilité de l’émetteur. Les obligations à taux variable de qualité inférieure ont des points en commun avec les obligations à rendement élevé, tandis que les obligations à taux variable de qualité s’apparentent davantage aux obligations de sociétés de qualité.

En règle générale, les obligations à taux variable sont garanties par les actifs de la société émettrice et ont une priorité de rang plus élevée que les obligations à rendement élevé ou même de qualité. En cas de défaut de l’émetteur, les détenteurs d’obligations ont accès aux éléments d’actifs que la société émettrice a adossés aux obligations à taux variable, ce qui procure un élément de protection additionnel aux investisseurs.

Les titres à revenu fixe émis par des gouvernements ou des sociétés de pays classés parmi les pays émergents sont considérés comme des titres de créance des marchés émergents.

Le potentiel de croissance est une caractéristique attrayante des titres de créance des marchés émergents, parce que le taux de croissance des pays en voie de développement peut être largement supérieur à celui des pays industrialisés. Les taux de rendement des titres de créance des marchés émergents ont tendance à être plus élevés que ceux des titres des pays industrialisés, pour tenir compte du fait que les investisseurs acceptent des risques additionnels associés aux placements dans les marchés émergents.

Les placements dans les titres de créance des marchés émergents comportent des risques politiques, économiques et de change. Les pays des marchés émergents présentent habituellement un degré de risque socioéconomique plus élevé, sans parler du potentiel d’instabilité politique et du risque d’inflation ou de déflation soudaine. Le risque de change est lié à la dévaluation des devises et aux fluctuations des taux de change, qui attisent la volatilité et font chuter les rendements obligataires.

Les titres de créance des marchés émergents obtiennent de bons rendements en périodes de forte croissance économique et de stabilité dans le pays émetteur. Si l’activité économique ralentit ou si l’instabilité augmente, les titres de créance des marchés émergents ont tendance à moins bien performer.

Les placements dans les titres de créance des marchés émergents peuvent accroître la diversification d’un portefeuille de titres à revenu fixe et donnent accès à différents marchés et pays, ce qui atténue les retombées d’une hausse de taux d’intérêt d’une banque centrale.

Les obligations mondiales sont des titres à revenu fixe émis par des gouvernements ou des sociétés de pays étrangers. Elles offrent aux investisseurs la possibilité de diversifier leurs portefeuilles en prenant une participation à une variété de marchés et pays étrangers, ce qui atténue les retombées d’une hausse de taux d’intérêt d’une banque centrale ou d’un changement des perspectives économiques d’un pays.

Les obligations mondiales se comportent de la même manière que les obligations canadiennes comparables, mais sont sensibles à la situation économique et aux politiques des banques centrales du pays dans lequel elles ont été émises.

Le risque de change est un facteur à prendre en considération avant d’investir dans des obligations mondiales, parce que le taux de change a une incidence sur le rendement. Le degré de risque de change peut être réduit en couvrant les positions de change, c’est-à-dire en investissant dans un fonds commun de placement neutre en devises. De plus, les obligations mondiales exposent les investisseurs aux risques propres au pays dans lequel elles ont été émises.

Obligations à taux variable (ou prêts à effet de levier)

Les obligations à court terme ont une durée à l’échéance inférieure à cinq ans et sont habituellement moins sensibles aux fluctuations des taux d’intérêt que les obligations à plus long terme.

Dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt, les obligations à court terme obtiennent généralement de meilleurs rendements que les obligations à plus long terme, bien qu’elles subissent les contrecoups des hausses de taux d’intérêt.

Dans une conjoncture de baisse des taux d’intérêt, les obligations à court terme obtiennent généralement des rendements inférieurs aux obligations à plus long terme, bien qu’elles soient avantagées par les hausses de taux d’intérêt.

Les obligations à court terme sont également associées à un risque de crédit réduit, car l’émetteur a moins de temps d’être en défaut de paiement avant l’échéance. Les obligations à court terme sont considérées comme un investissement relativement sûr et ont tendance à bien se comporter lorsque les investisseurs cherchent à placer leur argent en lieu sûr en périodes de ralentissement économique ou de replis boursiers.

Les obligations d’État incluent les obligations émises par les administrations fédérales, provinciales et municipales. Les obligations d’État sont garanties par la capacité du gouvernement à percevoir des taxes et des impôts et à imprimer de l’argent afin de payer les coupons promis aux détenteurs d’obligations. Une obligation d’État émise par un pays industrialisé est généralement considérée comme un investissement à faible risque. Les obligations d’État offrent généralement un faible taux de rendement, car elles sont relativement sûres.

Certaines obligations d’État ont été conçues pour offrir une protection contre l’inflation. L’inflation peut avoir une incidence sur le rendement réel des investisseurs et peut même produire un rendement réel négatif si le taux d’inflation est supérieur au rendement de l’obligation. Les obligations à rendement réel (ORR) au Canada et les titres du Trésor protégés contre l’inflation (TIPS) aux États-Unis protègent le titre contre l’inflation en étalonnant le taux d’intérêt sur l’inflation, mais ces titres offrent une faible probabilité de hausse des cours.

Les obligations d’État comportent un risque de taux d’intérêt, car leur cours est étroitement lié aux taux d’intérêt. Dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt, les obligations d’État ont tendance à obtenir des rendements inférieurs aux obligations de sociétés et aux obligations de qualité inférieure, parce que leur valeur chute lorsque les taux d’intérêt augmentent. Dans une conjoncture de baisse des taux d’intérêt, leur cours augmente et elles prennent de la valeur. En règle générale, les obligations d’État obtiennent de bons rendements lors des ralentissements économiques, parce que les taux d’intérêt ont tendance à chuter pendant ces périodes.

Les obligations de sociétés sont des titres de créance émis par des sociétés.

Obligations de sociétés de qualité

Une obligation de société est dite de qualité lorsqu'elle est émise par une société notée BBB ou plus par une agence de notation indépendante. Habituellement, elles offrent un taux de coupon légèrement plus élevé que les obligations d’État, parce que les obligations de sociétés comportent un degré de risque de défaut plus élevé. En règle générale, le risque de défaut est plus élevé parce que ces obligations sont garanties par la capacité de la société émettrice de générer des revenus pour rembourser sa dette, alors que les États qui émettent des obligations peuvent percevoir des taxes et des impôts pour rembourser leur dette. Le degré de risque de défaut varie d’une société à une autre et se reflète dans le rendement total offert par les différentes obligations.

À l’instar des obligations d’État, les obligations de sociétés versent généralement un taux de coupon fixe et comportent un risque de taux d’intérêt. Elles ont tendance à obtenir des rendements inférieurs dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt, lorsque les cours obligataires chutent et à obtenir de meilleurs rendements lorsque les taux d’intérêt sont en baisse et que les cours obligataires augmentent.

De plus, elles comportent un degré de risque de défaut plus élevé que les obligations d’État, parce que la société émettrice pourrait éprouver des difficultés et être incapable de rembourser son emprunt. Le risque de défaut peut avoir pour conséquence que le rendement des obligations de sociétés est inférieur à celui des obligations d’État en périodes de volatilité économique et boursière si les caractéristiques fondamentales de l’entreprise changent. Par contre, en périodes de croissance et de stabilité économiques, les obligations de sociétés surpassent généralement les obligations d’État, parce que leur taux de rendement est plus élevé.

Les obligations à rendement élevé sont des titres de qualité inférieure (notation inférieure à BBB) en raison de la plus forte probabilité de défaut de l’émetteur, habituellement une société. Les rendements des obligations à rendement élevé comportent un écart à la hausse par rapport aux obligations d’État ayant la même échéance. Ces écarts de taux se resserrent lorsque les caractéristiques fondamentales de la société émettrice s’améliorent, parce que cela indique que l’entreprise risque moins d’être en défaut de paiement, ce qui réduit le risque de perte en capital permanente associé à l’émetteur et entraîne une hausse des cours obligataires. Les obligations à rendement élevé offrent à la fois des taux attrayants et un potentiel de gain en capital.

La valeur des obligations à rendement élevé est plus étroitement liée aux caractéristiques fondamentales de la société émettrice sous-jacente qu’aux taux d’intérêt. Pour cette raison, mais aussi parce que leur taux de coupon est plus élevé, les obligations à rendement élevé ont tendance à obtenir de meilleurs rendements que les obligations de qualité dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt.

Les obligations à rendement élevé comportent un degré de risque de défaut et de risque de liquidité plus élevé que les obligations de qualité. Elles comportent également un risque économique, puisque le risque de défaut augmente lorsque la société émettrice traverse une période d’instabilité ou de faible rendement, ce qui est plus probable en période de ralentissements économiques. En périodes de croissance économique, les obligations à rendement élevé ont tendance à obtenir de bons rendements, car les caractéristiques fondamentales des entreprises s’améliorent.

Les obligations à rendement élevé peuvent procurer des rendements comparables aux actions, moyennant une volatilité moindre en périodes de croissance économique, lorsque les caractéristiques fondamentales des entreprises s’améliorent rapidement. De plus, elles procurent une diversification au volet de titres à revenu fixe d’un portefeuille, étant donné que le rendement des obligations à rendement élevé est habituellement faiblement corrélé à celui des obligations de qualité.

Les obligations à taux variable (qui peuvent inclure les prêts à effet de levier) sont émises par une société et versent un taux de coupon variable rajusté en fonction d’un taux de référence sous-jacent, comme le TIOL, en plus d’un écart de taux fixe supérieur au taux de référence. Le taux de coupon est réinitialisé périodiquement selon un échéancier préétabli, pour tenir compte de la variation du taux de référence.

Résultat, les coupons des obligations à taux variable ont tendance à suivre les taux d’intérêt à court terme, ce qui atténue l’effet des hausses de taux d’intérêt sur ces titres.

Cependant, dans une conjoncture de baisse des taux d’intérêt, les coupons des obligations à taux variable sont rajustés à la baisse pour suivre la baisse des taux d’intérêt, ce qui limite la hausse des cours de ces titres.

On trouve des obligations à taux variable de qualité et de qualité inférieure, tout dépendant de la cote de solvabilité de l’émetteur. Les obligations à taux variable de qualité inférieure ont des points en commun avec les obligations à rendement élevé, tandis que les obligations à taux variable de qualité s’apparentent davantage aux obligations de sociétés de qualité.

En règle générale, les obligations à taux variable sont garanties par les actifs de la société émettrice et ont une priorité de rang plus élevée que les obligations à rendement élevé ou même de qualité. En cas de défaut de l’émetteur, les détenteurs d’obligations ont accès aux éléments d’actifs que la société émettrice a adossés aux obligations à taux variable, ce qui procure un élément de protection additionnel aux investisseurs.

Les titres à revenu fixe émis par des gouvernements ou des sociétés de pays classés parmi les pays émergents sont considérés comme des titres de créance des marchés émergents.

Le potentiel de croissance est une caractéristique attrayante des titres de créance des marchés émergents, parce que le taux de croissance des pays en voie de développement peut être largement supérieur à celui des pays industrialisés. Les taux de rendement des titres de créance des marchés émergents ont tendance à être plus élevés que ceux des titres des pays industrialisés, pour tenir compte du fait que les investisseurs acceptent des risques additionnels associés aux placements dans les marchés émergents.

Les placements dans les titres de créance des marchés émergents comportent des risques politiques, économiques et de change. Les pays des marchés émergents présentent habituellement un degré de risque socioéconomique plus élevé, sans parler du potentiel d’instabilité politique et du risque d’inflation ou de déflation soudaine. Le risque de change est lié à la dévaluation des devises et aux fluctuations des taux de change, qui attisent la volatilité et font chuter les rendements obligataires.

Les titres de créance des marchés émergents obtiennent de bons rendements en périodes de forte croissance économique et de stabilité dans le pays émetteur. Si l’activité économique ralentit ou si l’instabilité augmente, les titres de créance des marchés émergents ont tendance à moins bien performer.

Les placements dans les titres de créance des marchés émergents peuvent accroître la diversification d’un portefeuille de titres à revenu fixe et donnent accès à différents marchés et pays, ce qui atténue les retombées d’une hausse de taux d’intérêt d’une banque centrale.

Les obligations mondiales sont des titres à revenu fixe émis par des gouvernements ou des sociétés de pays étrangers. Elles offrent aux investisseurs la possibilité de diversifier leurs portefeuilles en prenant une participation à une variété de marchés et pays étrangers, ce qui atténue les retombées d’une hausse de taux d’intérêt d’une banque centrale ou d’un changement des perspectives économiques d’un pays.

Les obligations mondiales se comportent de la même manière que les obligations canadiennes comparables, mais sont sensibles à la situation économique et aux politiques des banques centrales du pays dans lequel elles ont été émises.

Le risque de change est un facteur à prendre en considération avant d’investir dans des obligations mondiales, parce que le taux de change a une incidence sur le rendement. Le degré de risque de change peut être réduit en couvrant les positions de change, c’est-à-dire en investissant dans un fonds commun de placement neutre en devises. De plus, les obligations mondiales exposent les investisseurs aux risques propres au pays dans lequel elles ont été émises.

Créances des marchés émergents

Les obligations à court terme ont une durée à l’échéance inférieure à cinq ans et sont habituellement moins sensibles aux fluctuations des taux d’intérêt que les obligations à plus long terme.

Dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt, les obligations à court terme obtiennent généralement de meilleurs rendements que les obligations à plus long terme, bien qu’elles subissent les contrecoups des hausses de taux d’intérêt.

Dans une conjoncture de baisse des taux d’intérêt, les obligations à court terme obtiennent généralement des rendements inférieurs aux obligations à plus long terme, bien qu’elles soient avantagées par les hausses de taux d’intérêt.

Les obligations à court terme sont également associées à un risque de crédit réduit, car l’émetteur a moins de temps d’être en défaut de paiement avant l’échéance. Les obligations à court terme sont considérées comme un investissement relativement sûr et ont tendance à bien se comporter lorsque les investisseurs cherchent à placer leur argent en lieu sûr en périodes de ralentissement économique ou de replis boursiers.

Les obligations d’État incluent les obligations émises par les administrations fédérales, provinciales et municipales. Les obligations d’État sont garanties par la capacité du gouvernement à percevoir des taxes et des impôts et à imprimer de l’argent afin de payer les coupons promis aux détenteurs d’obligations. Une obligation d’État émise par un pays industrialisé est généralement considérée comme un investissement à faible risque. Les obligations d’État offrent généralement un faible taux de rendement, car elles sont relativement sûres.

Certaines obligations d’État ont été conçues pour offrir une protection contre l’inflation. L’inflation peut avoir une incidence sur le rendement réel des investisseurs et peut même produire un rendement réel négatif si le taux d’inflation est supérieur au rendement de l’obligation. Les obligations à rendement réel (ORR) au Canada et les titres du Trésor protégés contre l’inflation (TIPS) aux États-Unis protègent le titre contre l’inflation en étalonnant le taux d’intérêt sur l’inflation, mais ces titres offrent une faible probabilité de hausse des cours.

Les obligations d’État comportent un risque de taux d’intérêt, car leur cours est étroitement lié aux taux d’intérêt. Dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt, les obligations d’État ont tendance à obtenir des rendements inférieurs aux obligations de sociétés et aux obligations de qualité inférieure, parce que leur valeur chute lorsque les taux d’intérêt augmentent. Dans une conjoncture de baisse des taux d’intérêt, leur cours augmente et elles prennent de la valeur. En règle générale, les obligations d’État obtiennent de bons rendements lors des ralentissements économiques, parce que les taux d’intérêt ont tendance à chuter pendant ces périodes.

Les obligations de sociétés sont des titres de créance émis par des sociétés.

Obligations de sociétés de qualité

Une obligation de société est dite de qualité lorsqu'elle est émise par une société notée BBB ou plus par une agence de notation indépendante. Habituellement, elles offrent un taux de coupon légèrement plus élevé que les obligations d’État, parce que les obligations de sociétés comportent un degré de risque de défaut plus élevé. En règle générale, le risque de défaut est plus élevé parce que ces obligations sont garanties par la capacité de la société émettrice de générer des revenus pour rembourser sa dette, alors que les États qui émettent des obligations peuvent percevoir des taxes et des impôts pour rembourser leur dette. Le degré de risque de défaut varie d’une société à une autre et se reflète dans le rendement total offert par les différentes obligations.

À l’instar des obligations d’État, les obligations de sociétés versent généralement un taux de coupon fixe et comportent un risque de taux d’intérêt. Elles ont tendance à obtenir des rendements inférieurs dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt, lorsque les cours obligataires chutent et à obtenir de meilleurs rendements lorsque les taux d’intérêt sont en baisse et que les cours obligataires augmentent.

De plus, elles comportent un degré de risque de défaut plus élevé que les obligations d’État, parce que la société émettrice pourrait éprouver des difficultés et être incapable de rembourser son emprunt. Le risque de défaut peut avoir pour conséquence que le rendement des obligations de sociétés est inférieur à celui des obligations d’État en périodes de volatilité économique et boursière si les caractéristiques fondamentales de l’entreprise changent. Par contre, en périodes de croissance et de stabilité économiques, les obligations de sociétés surpassent généralement les obligations d’État, parce que leur taux de rendement est plus élevé.

Les obligations à rendement élevé sont des titres de qualité inférieure (notation inférieure à BBB) en raison de la plus forte probabilité de défaut de l’émetteur, habituellement une société. Les rendements des obligations à rendement élevé comportent un écart à la hausse par rapport aux obligations d’État ayant la même échéance. Ces écarts de taux se resserrent lorsque les caractéristiques fondamentales de la société émettrice s’améliorent, parce que cela indique que l’entreprise risque moins d’être en défaut de paiement, ce qui réduit le risque de perte en capital permanente associé à l’émetteur et entraîne une hausse des cours obligataires. Les obligations à rendement élevé offrent à la fois des taux attrayants et un potentiel de gain en capital.

La valeur des obligations à rendement élevé est plus étroitement liée aux caractéristiques fondamentales de la société émettrice sous-jacente qu’aux taux d’intérêt. Pour cette raison, mais aussi parce que leur taux de coupon est plus élevé, les obligations à rendement élevé ont tendance à obtenir de meilleurs rendements que les obligations de qualité dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt.

Les obligations à rendement élevé comportent un degré de risque de défaut et de risque de liquidité plus élevé que les obligations de qualité. Elles comportent également un risque économique, puisque le risque de défaut augmente lorsque la société émettrice traverse une période d’instabilité ou de faible rendement, ce qui est plus probable en période de ralentissements économiques. En périodes de croissance économique, les obligations à rendement élevé ont tendance à obtenir de bons rendements, car les caractéristiques fondamentales des entreprises s’améliorent.

Les obligations à rendement élevé peuvent procurer des rendements comparables aux actions, moyennant une volatilité moindre en périodes de croissance économique, lorsque les caractéristiques fondamentales des entreprises s’améliorent rapidement. De plus, elles procurent une diversification au volet de titres à revenu fixe d’un portefeuille, étant donné que le rendement des obligations à rendement élevé est habituellement faiblement corrélé à celui des obligations de qualité.

Les obligations à taux variable (qui peuvent inclure les prêts à effet de levier) sont émises par une société et versent un taux de coupon variable rajusté en fonction d’un taux de référence sous-jacent, comme le TIOL, en plus d’un écart de taux fixe supérieur au taux de référence. Le taux de coupon est réinitialisé périodiquement selon un échéancier préétabli, pour tenir compte de la variation du taux de référence.

Résultat, les coupons des obligations à taux variable ont tendance à suivre les taux d’intérêt à court terme, ce qui atténue l’effet des hausses de taux d’intérêt sur ces titres.

Cependant, dans une conjoncture de baisse des taux d’intérêt, les coupons des obligations à taux variable sont rajustés à la baisse pour suivre la baisse des taux d’intérêt, ce qui limite la hausse des cours de ces titres.

On trouve des obligations à taux variable de qualité et de qualité inférieure, tout dépendant de la cote de solvabilité de l’émetteur. Les obligations à taux variable de qualité inférieure ont des points en commun avec les obligations à rendement élevé, tandis que les obligations à taux variable de qualité s’apparentent davantage aux obligations de sociétés de qualité.

En règle générale, les obligations à taux variable sont garanties par les actifs de la société émettrice et ont une priorité de rang plus élevée que les obligations à rendement élevé ou même de qualité. En cas de défaut de l’émetteur, les détenteurs d’obligations ont accès aux éléments d’actifs que la société émettrice a adossés aux obligations à taux variable, ce qui procure un élément de protection additionnel aux investisseurs.

Les titres à revenu fixe émis par des gouvernements ou des sociétés de pays classés parmi les pays émergents sont considérés comme des titres de créance des marchés émergents.

Le potentiel de croissance est une caractéristique attrayante des titres de créance des marchés émergents, parce que le taux de croissance des pays en voie de développement peut être largement supérieur à celui des pays industrialisés. Les taux de rendement des titres de créance des marchés émergents ont tendance à être plus élevés que ceux des titres des pays industrialisés, pour tenir compte du fait que les investisseurs acceptent des risques additionnels associés aux placements dans les marchés émergents.

Les placements dans les titres de créance des marchés émergents comportent des risques politiques, économiques et de change. Les pays des marchés émergents présentent habituellement un degré de risque socioéconomique plus élevé, sans parler du potentiel d’instabilité politique et du risque d’inflation ou de déflation soudaine. Le risque de change est lié à la dévaluation des devises et aux fluctuations des taux de change, qui attisent la volatilité et font chuter les rendements obligataires.

Les titres de créance des marchés émergents obtiennent de bons rendements en périodes de forte croissance économique et de stabilité dans le pays émetteur. Si l’activité économique ralentit ou si l’instabilité augmente, les titres de créance des marchés émergents ont tendance à moins bien performer.

Les placements dans les titres de créance des marchés émergents peuvent accroître la diversification d’un portefeuille de titres à revenu fixe et donnent accès à différents marchés et pays, ce qui atténue les retombées d’une hausse de taux d’intérêt d’une banque centrale.

Les obligations mondiales sont des titres à revenu fixe émis par des gouvernements ou des sociétés de pays étrangers. Elles offrent aux investisseurs la possibilité de diversifier leurs portefeuilles en prenant une participation à une variété de marchés et pays étrangers, ce qui atténue les retombées d’une hausse de taux d’intérêt d’une banque centrale ou d’un changement des perspectives économiques d’un pays.

Les obligations mondiales se comportent de la même manière que les obligations canadiennes comparables, mais sont sensibles à la situation économique et aux politiques des banques centrales du pays dans lequel elles ont été émises.

Le risque de change est un facteur à prendre en considération avant d’investir dans des obligations mondiales, parce que le taux de change a une incidence sur le rendement. Le degré de risque de change peut être réduit en couvrant les positions de change, c’est-à-dire en investissant dans un fonds commun de placement neutre en devises. De plus, les obligations mondiales exposent les investisseurs aux risques propres au pays dans lequel elles ont été émises.

Obligations mondiales

Les obligations à court terme ont une durée à l’échéance inférieure à cinq ans et sont habituellement moins sensibles aux fluctuations des taux d’intérêt que les obligations à plus long terme.

Dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt, les obligations à court terme obtiennent généralement de meilleurs rendements que les obligations à plus long terme, bien qu’elles subissent les contrecoups des hausses de taux d’intérêt.

Dans une conjoncture de baisse des taux d’intérêt, les obligations à court terme obtiennent généralement des rendements inférieurs aux obligations à plus long terme, bien qu’elles soient avantagées par les hausses de taux d’intérêt.

Les obligations à court terme sont également associées à un risque de crédit réduit, car l’émetteur a moins de temps d’être en défaut de paiement avant l’échéance. Les obligations à court terme sont considérées comme un investissement relativement sûr et ont tendance à bien se comporter lorsque les investisseurs cherchent à placer leur argent en lieu sûr en périodes de ralentissement économique ou de replis boursiers.

Les obligations d’État incluent les obligations émises par les administrations fédérales, provinciales et municipales. Les obligations d’État sont garanties par la capacité du gouvernement à percevoir des taxes et des impôts et à imprimer de l’argent afin de payer les coupons promis aux détenteurs d’obligations. Une obligation d’État émise par un pays industrialisé est généralement considérée comme un investissement à faible risque. Les obligations d’État offrent généralement un faible taux de rendement, car elles sont relativement sûres.

Certaines obligations d’État ont été conçues pour offrir une protection contre l’inflation. L’inflation peut avoir une incidence sur le rendement réel des investisseurs et peut même produire un rendement réel négatif si le taux d’inflation est supérieur au rendement de l’obligation. Les obligations à rendement réel (ORR) au Canada et les titres du Trésor protégés contre l’inflation (TIPS) aux États-Unis protègent le titre contre l’inflation en étalonnant le taux d’intérêt sur l’inflation, mais ces titres offrent une faible probabilité de hausse des cours.

Les obligations d’État comportent un risque de taux d’intérêt, car leur cours est étroitement lié aux taux d’intérêt. Dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt, les obligations d’État ont tendance à obtenir des rendements inférieurs aux obligations de sociétés et aux obligations de qualité inférieure, parce que leur valeur chute lorsque les taux d’intérêt augmentent. Dans une conjoncture de baisse des taux d’intérêt, leur cours augmente et elles prennent de la valeur. En règle générale, les obligations d’État obtiennent de bons rendements lors des ralentissements économiques, parce que les taux d’intérêt ont tendance à chuter pendant ces périodes.

Les obligations de sociétés sont des titres de créance émis par des sociétés.

Obligations de sociétés de qualité

Une obligation de société est dite de qualité lorsqu'elle est émise par une société notée BBB ou plus par une agence de notation indépendante. Habituellement, elles offrent un taux de coupon légèrement plus élevé que les obligations d’État, parce que les obligations de sociétés comportent un degré de risque de défaut plus élevé. En règle générale, le risque de défaut est plus élevé parce que ces obligations sont garanties par la capacité de la société émettrice de générer des revenus pour rembourser sa dette, alors que les États qui émettent des obligations peuvent percevoir des taxes et des impôts pour rembourser leur dette. Le degré de risque de défaut varie d’une société à une autre et se reflète dans le rendement total offert par les différentes obligations.

À l’instar des obligations d’État, les obligations de sociétés versent généralement un taux de coupon fixe et comportent un risque de taux d’intérêt. Elles ont tendance à obtenir des rendements inférieurs dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt, lorsque les cours obligataires chutent et à obtenir de meilleurs rendements lorsque les taux d’intérêt sont en baisse et que les cours obligataires augmentent.

De plus, elles comportent un degré de risque de défaut plus élevé que les obligations d’État, parce que la société émettrice pourrait éprouver des difficultés et être incapable de rembourser son emprunt. Le risque de défaut peut avoir pour conséquence que le rendement des obligations de sociétés est inférieur à celui des obligations d’État en périodes de volatilité économique et boursière si les caractéristiques fondamentales de l’entreprise changent. Par contre, en périodes de croissance et de stabilité économiques, les obligations de sociétés surpassent généralement les obligations d’État, parce que leur taux de rendement est plus élevé.

Les obligations à rendement élevé sont des titres de qualité inférieure (notation inférieure à BBB) en raison de la plus forte probabilité de défaut de l’émetteur, habituellement une société. Les rendements des obligations à rendement élevé comportent un écart à la hausse par rapport aux obligations d’État ayant la même échéance. Ces écarts de taux se resserrent lorsque les caractéristiques fondamentales de la société émettrice s’améliorent, parce que cela indique que l’entreprise risque moins d’être en défaut de paiement, ce qui réduit le risque de perte en capital permanente associé à l’émetteur et entraîne une hausse des cours obligataires. Les obligations à rendement élevé offrent à la fois des taux attrayants et un potentiel de gain en capital.

La valeur des obligations à rendement élevé est plus étroitement liée aux caractéristiques fondamentales de la société émettrice sous-jacente qu’aux taux d’intérêt. Pour cette raison, mais aussi parce que leur taux de coupon est plus élevé, les obligations à rendement élevé ont tendance à obtenir de meilleurs rendements que les obligations de qualité dans une conjoncture de hausse des taux d’intérêt.

Les obligations à rendement élevé comportent un degré de risque de défaut et de risque de liquidité plus élevé que les obligations de qualité. Elles comportent également un risque économique, puisque le risque de défaut augmente lorsque la société émettrice traverse une période d’instabilité ou de faible rendement, ce qui est plus probable en période de ralentissements économiques. En périodes de croissance économique, les obligations à rendement élevé ont tendance à obtenir de bons rendements, car les caractéristiques fondamentales des entreprises s’améliorent.

Les obligations à rendement élevé peuvent procurer des rendements comparables aux actions, moyennant une volatilité moindre en périodes de croissance économique, lorsque les caractéristiques fondamentales des entreprises s’améliorent rapidement. De plus, elles procurent une diversification au volet de titres à revenu fixe d’un portefeuille, étant donné que le rendement des obligations à rendement élevé est habituellement faiblement corrélé à celui des obligations de qualité.

Les obligations à taux variable (qui peuvent inclure les prêts à effet de levier) sont émises par une société et versent un taux de coupon variable rajusté en fonction d’un taux de référence sous-jacent, comme le TIOL, en plus d’un écart de taux fixe supérieur au taux de référence. Le taux de coupon est réinitialisé périodiquement selon un échéancier préétabli, pour tenir compte de la variation du taux de référence.

Résultat, les coupons des obligations à taux variable ont tendance à suivre les taux d’intérêt à court terme, ce qui atténue l’effet des hausses de taux d’intérêt sur ces titres.

Cependant, dans une conjoncture de baisse des taux d’intérêt, les coupons des obligations à taux variable sont rajustés à la baisse pour suivre la baisse des taux d’intérêt, ce qui limite la hausse des cours de ces titres.

On trouve des obligations à taux variable de qualité et de qualité inférieure, tout dépendant de la cote de solvabilité de l’émetteur. Les obligations à taux variable de qualité inférieure ont des points en commun avec les obligations à rendement élevé, tandis que les obligations à taux variable de qualité s’apparentent davantage aux obligations de sociétés de qualité.

En règle générale, les obligations à taux variable sont garanties par les actifs de la société émettrice et ont une priorité de rang plus élevée que les obligations à rendement élevé ou même de qualité. En cas de défaut de l’émetteur, les détenteurs d’obligations ont accès aux éléments d’actifs que la société émettrice a adossés aux obligations à taux variable, ce qui procure un élément de protection additionnel aux investisseurs.

Les titres à revenu fixe émis par des gouvernements ou des sociétés de pays classés parmi les pays émergents sont considérés comme des titres de créance des marchés émergents.

Le potentiel de croissance est une caractéristique attrayante des titres de créance des marchés émergents, parce que le taux de croissance des pays en voie de développement peut être largement supérieur à celui des pays industrialisés. Les taux de rendement des titres de créance des marchés émergents ont tendance à être plus élevés que ceux des titres des pays industrialisés, pour tenir compte du fait que les investisseurs acceptent des risques additionnels associés aux placements dans les marchés émergents.

Les placements dans les titres de créance des marchés émergents comportent des risques politiques, économiques et de change. Les pays des marchés émergents présentent habituellement un degré de risque socioéconomique plus élevé, sans parler du potentiel d’instabilité politique et du risque d’inflation ou de déflation soudaine. Le risque de change est lié à la dévaluation des devises et aux fluctuations des taux de change, qui attisent la volatilité et font chuter les rendements obligataires.

Les titres de créance des marchés émergents obtiennent de bons rendements en périodes de forte croissance économique et de stabilité dans le pays émetteur. Si l’activité économique ralentit ou si l’instabilité augmente, les titres de créance des marchés émergents ont tendance à moins bien performer.

Les placements dans les titres de créance des marchés émergents peuvent accroître la diversification d’un portefeuille de titres à revenu fixe et donnent accès à différents marchés et pays, ce qui atténue les retombées d’une hausse de taux d’intérêt d’une banque centrale.

Les obligations mondiales sont des titres à revenu fixe émis par des gouvernements ou des sociétés de pays étrangers. Elles offrent aux investisseurs la possibilité de diversifier leurs portefeuilles en prenant une participation à une variété de marchés et pays étrangers, ce qui atténue les retombées d’une hausse de taux d’intérêt d’une banque centrale ou d’un changement des perspectives économiques d’un pays.

Les obligations mondiales se comportent de la même manière que les obligations canadiennes comparables, mais sont sensibles à la situation économique et aux politiques des banques centrales du pays dans lequel elles ont été émises.

Le risque de change est un facteur à prendre en considération avant d’investir dans des obligations mondiales, parce que le taux de change a une incidence sur le rendement. Le degré de risque de change peut être réduit en couvrant les positions de change, c’est-à-dire en investissant dans un fonds commun de placement neutre en devises. De plus, les obligations mondiales exposent les investisseurs aux risques propres au pays dans lequel elles ont été émises.